Since the end of the Twilight saga, Hollywood does not seem to have more than enough to use and use the idle love affairs of teenagers who are opposed in every way. Last one: If I stay by R.J. Cutler.More in English >> (Translation in progress, come bubble later)
À priori Si je reste, adapté d’un best-seller (ou "meilleur vendeur" en français) de Gayle Forman, avait tous les éléments pour partir gagnant sur le papier et contenter un large public.
En racontant l’histoire d’amour entre deux jeunes juvéniles tous mignons et très propres sur eux, le réalisateur R.J. Cutler pouvait se mettre d’emblée les jouvencelles dans la poche, les mêmes qui ne se sont jamais remises de la fin des atermoiements amoureux de Bella et du vampire mignon Edward. Pauvres d’elles.
Rajoutez à cela que les deux énamourés sont chacun virtuoses dans leurs domaines, l’une experte en violoncelle et l’autre guitariste. Les mélomanes en tout genre ont pu en prendre plein les mirettes grâce à une B.O incroyable matinée de country, de classique et de bon rock qui dépote.
Et pourtant…
Malgré tous les efforts déployés, quelque chose ne prend pas. Comme une mayonnaise qui aurait mal tourné, les torrents d’émotions qui étaient censés nous submerger ne se révèlent au final qu’être de douces vaguelettes.
Pourtant difficile de ne pas se sentir concerné d’emblée par le destin de son personnage principal la jeune Mia, introvertie et timide, par son idylle avec Adam le seul rockeur qui ne prend pas de coke après chacun de ses concerts et surtout, par l’accident qu’elle subi en tout début de film avec sa famille. Plongée dans un profond coma, Mia déambule dans les couloirs de l’hôpital sous la forme d’un esprit assistant au défilé de proches venus à son chevet. Se pose alors la question fondamentale de se battre pour revenir ou de se laisser aller vers la lumière blanche, le « si je reste » renvoyant aux différentes choses qui rattachent encore la jeune fille à ce monde et l’inciteraient à demeurer parmi les vivants.
En résulte hélas une narration quelque peu emberlificotée où les nombreux flash-back sur sa relation avec Adam ne viennent jamais faire écho à ce qui se passe dans l’hôpital, alors qu’ils auraient du être les principales influences sur la décision de la jeune fille.
D’autant que l’amourette se révèle au final très convenue sans qu’aucun éclat ne vienne la dynamiter, si ce n’est l’impossibilité pour nos jeunes zouaves de pouvoir assumer une relation à distance, même par Skype (rendez vous compte), eu égard à leurs projets artistiques… On a quand même connu plus transcendantal..
Mais ces anicroches mises de coté, on aurait tort de ne voir dans cette histoire que le verre à moitié plein, Si je reste propose de vrais beaux moments de cinéma notamment pendant les scènes d’intimités de la famille. Des morceaux de musique restent aussi en tête et les acteurs sont particulièrement attachants, Chloé Moretz en tête mais également Mireille Enos et Joshua Leonard en parents attentionnés.
Après il est toujours bon de séparer le bon grain de l’ivraie pour ce genre d’œuvre dont le label « adapté d’un best seller » fait toujours plus de mal au film qu’autre chose, comme le sont les « Inspiré d’une histoire vraie » ou « Primé à Cannes ». S’il ne rivalise pas avec les chefs d’œuvre du genre, il se savoure comme un film mignon qui n’a aucune autre prétention que de raconter une jolie histoire d’amour.
Et Dieu sait qu’on en a besoin ces temps ci.
TomR
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