Bon je dois vous l'avouer sans détours: ce numéro de Grazia, je l'ai lu très vite mardi soir sur mon canapé, afin de pouvoir vous le rédiger et le publier dans les temps. Et un numéro que j'ai dû acheter en catastrophe aux alentours de 20 heures en sortant du boulot (mon numéro n'a pas trouvé le chemin de ma boîte aux lettres on dirait...à moins qu'il ne m'est été dérobé par une factrice (ou un facteur) envieuse?) à la presse de la gare de Part Dieu. Solution pratique quand il est tard (elle ferme à 22 heures) mais que je ne vous recommande pas pour l'amabilité de personnel. Bref. En tout cas, je ne sais pas si c'est à cause de ma rapidité de lecture, mais je n'ai jamais trouvé le dossier mode "petits prix" promis en couverture, hormis une petite double page avec deux "looks de saison" et "CB friendly" avec: une paire de bottines à 135 euros, un gilet en laine à 180 euros ou encore un sac à dos en cuir à 239 euros, sans oublier le collier à 625 euros...Certes, les matières sont nobles (cuir, laine...) et les prix sont sûrement intéressants par rapport à la qualité, mais, euh...petits prix, really? (oui, je suis un peu de mauvaise humeur quand j'écris ces lignes).
Heureusement, je suis une fille cool (oui oui, quand même ;)) et ce "désagrément" ne m'a pas empêché de trouver certains articles intéressants :)
Et on commence avec l'actu!
Grazia consacre tout d'abord une page à une tendance étrange qui touche les startups de la Silicon Valley: il s'agit d'un "séminaire" ou un "stage", appelé Burning Man durant lequel les génies informatiques qui y sont embauchés passent leur temps à boire, à se droguer, à "rencontrer des filles" à faire plein de bêtises. Le but? Libérer leur esprit et leur créativité afin de trouver les idées qui les rendront
Grazia attire également notre attention sur une information moins futile, mais qui est portant passée totalement inaperçue, occultée notamment par la situation à Gaza: le génocide des Ouïghours en Chine. Cette "population musulmane et turcophone" est fortement réprimée par le régime chinois, qui n'aime pas trop les autres cultures (comme peuvent en témoigner les Tibétains et les Mongols...): ces gens accèdent plus difficilement aux grandes écoles et au marché de l'emploi mais, cet été, les dérives ont pris une ampleur plus grande et dramatique : suite à de prétendues agressions "séparatistes" à l'arme blanche, l'armée chinoise décime des villages entiers et tire à vue dés qu'elle voit un sarouel :s Sauf qu'à la base, ce serait la police chinoise qui aurait mis le feu aux poudres en assassinant une famille de 5 personnes en raison du port du voile des filles ouïghours. Depuis, des milliers de personnes ont été abattues, parfois 2000 en une seule journée...Pourtant pacifiques, les Ouïghours ont donc manifesté et sont maintenant prêts à prendre les armes, pour se défendre. Les violences ne s'arrêteront-elles jamais?
Guère plus réjouissant, il est ensuite question de la sécheresse en Californie. On savait que cette région était très sensible, mais, cette fois-ci, la pression monte d'un cran: les cours d'eau sont taris et les incendies se propagent à une vitesse folle. L'état d'urgence est donc décrété dans le 2ème état le plus peuplé des Etats-Unis, avec le Water Conservation Act qui régule drastiquement la consommation d'eau: pas plus d'un verre d'eau au restaurant, plus de remplissage des piscines et même...interdiction du Ice Bucket Challenge! En attendant, certains américains n'hésitent pas à faire peindre leur pelouse en vert pour "sauver les apparences". Moi j'ai envie de dire que c'est l'arroseur arrosé (oui pas, en effet, bref): si les Etats Unis faisaient un peu plus attention à la pollution qu'ils engendrent, le réchauffement climatique ne serait peut-être pas si dur pour eux...Non?
C'est aussi la rentrée pour Graziella! Cette semaine, elle nous explique qu'elle voit tout de suite, à son air bêta, que son chéri a rêvé de Scarlett Johansson, mais aussi qu'elle aimerait défier les petites jeunes qui se croient malines avec leur dernier groupe underground à la mode en leur demandant si elles ont connu Michael Jackson noir, par exemple (parce que sinon, on ne connaît rien en matière de musique, on est bien d'accord!) ^^ Et aimerait aussi que les appellations "Miracle" ou "Extraordinaire" des produits de beauté collent un peu plus à la réalité, avec des noms comme "lave à peu près bien", pour les shampooings par exemple. Pas de doute, ses vacances en Amérique du Sud lui ont fait du bien! ^^
Puis, Grazia nous parle d'un phénomène que l'on connait moins: les femmes violentes et les hommes battus. Si les accès de colère masculins sont largement relayés, ceux des femmes le sont beaucoup moins. Pourquoi? Tout d'abord parce que les compagnons maltraités témoignent
Pour terminer, la rédaction dissèque les raisons du succès de Monoprix dans son article "Toutes Monop addicts!". Il faut bien avouer que cette enseigne est assez désirable: elle propose des collections textiles en général assez chics, à la fois tendances et intemporelles et en collaboration parfois avec des griffes pointues, mais aussi des objets de décoration et pour la maison souvent cutes et adorables. Les packagings de leurs produits sont drôles et bien faits, tout en gardant un esprit "popu" qui va bien à Monoprix; et c'est également hyper pratique de trouver une supérette ouverte à 22 heures (même si Carrefour Market leur a damné le pion sur ce point)! Elle a également un côté très urbain puisqu'elle n'est présente que dans les grandes villes! Je dois bien l'admettre, j'adore Monoprix depuis que je vis à Lyon: mais j'ai tendance à les fuir en raison de leurs jolies choses que je risquerais bien d'acheter malgré leur prix souvent trop élevés. Et vous, Monop addicts? :)
Et la mode?
La rédaction met en lumière cette habitude prise dernièrement par les maisons de couture, les griffes sans créateur. On sait que Margiela, par exemple, est dirigée par un homme dont on ne connaît pas le visage et qui reste donc dans l'anonymat le plus total. Mais, d'autres, comme Theory ou Helmut Lang, ne remplacent même plus leur directeurs de création qui s'en vont, le relais étant pris par l'équipe du studio. Ainsi, la marque ne starifie plus son créateur, et concentre son travail et sa communication autour du produit uniquement, autour du vêtement, qui est la base et le socle de tout et qui est, finalement, la raison de l'achat des consommatrices. On en vient donc à une espère d'épure, de "recentrage" du débat, d'un retour à l'essentiel sans fioritures. C'est louable, en effet, mais me concernant, je suis persuadée que la personnalité du créateur, sa touche de "folie" et sa vision de la mode, sont ce qui donne un supplément d'âme à une collection. Et vous, qu'en pensez-vous?
Grazia nous nous présente également sa femme Rockbo, héroïne de ce numéro :) La femme rockbo, c'est cette créature dark et un peu "underground", qui reste très propre sur elle et élégante. Elle aime le chic et les bonnes manières, vit dans les beaux quartiers et a fait de très bonnes écoles, mais aime provoquer, avoir les cheveux "flous" et matcher son jean hors de prix avec un top Primark ou H&M. Elle adore les concerts, mais rester tranquillement chez elle avec un bon livre et une bougie, dans un canapé de designer. Elle vit en bande et cultive un look pointu: les marques ne sont pas forcément apparentes et écrites en toutes lettres avec des logos extravagants, mais reconnaissables par les initiés, qui aiment, comme elle, "la fourrure noire et le perf clouté". Et apparemment, elle serait la chef de file de cette prochaine saison automne-hiver, à copier sans tarder, un peu Edie Campbell ou Aymeline Valade. Si vous aimez leur style, ne vous privez donc pas ;)
On termine avec un petit mot sur les stars, et notamment sur Jessica Chastain à Deauville qui a apparemment fait sensation. Bien que pas mal de grandes stars aient boudé ce festival français du cinéma américain, certaines étaient au rendez-vous, comme l'actrice, qui avaient été récompensée pour son rôle dans La Couleur de Sentiments en 2011 et encore cette année avec Des hommes sans loi. Elle a joué le jeu à fond, distribuant sourires et autographes, parée de somptueuses robes Oscar de la Renta. Mais le Festival, qui a fêté sa 40ème édition a également rendu hommage à Lauren Bacall et Robin Wiliams, qui ont endeuillé Hollywood au mois d'août. L'article est également illustré par des micro-interviews de membres du jury, comme Clémence Poésy, qui adore débattre de cinéma, ou d'autres actrices comme Charlotte Le Bon, qui joue dans le film Les Recettes du Bonheur après avoir été repérée par Steven Spielberg himself :)
Sélection shopping!
Echarpe en laine mélangée, New Look, 15 euros
Veste New Look, 29 euros
Jolies photos!
Je vous souhaite une jolie journée les filles! Et de mon côté, je vais aller, ce soir, à la Kusmi Tea Party! Il y a de fortes chances que je vous en parle bientôt, mais si je partagerai également quelques photos sur Twitter et Instagram, je pense :)
Bisous!
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