Pour Camille Loty Malebranche, le capitalisme à visage humain ne sera jamais qu'une étape vers les pires crimes futurs contre l'humanité, premier pas vers les débordements ultérieurs de l'égoïsme primaire, de l'avarice prétentieux et du délire de puissance et d'arrogance par le gain et l'accumulation. Le capitalisme porte en lui les germes de la violence et de la guerre que sont l'injustice et les agressions des majorités par quelques-uns corrompant l'État et utilisant sa force contre le peuple, effectuant froidement et sinistrement, pour satisfaire à d'insidieuses volitions oligarchiques, l'invasion impérialiste des pays, la paupérisation infra-humaine des masses...
Il y a encore beaucoup dans ces points de suspension...
Lisons.
Michel Peyret
Capitalisme: un monstre hideux au prétexte humain!
11 Septembre 2014
Par Camille Loty Malebranche
Nul système qui subordonne l'Homme au mode de production, à l'accumulation des biens et services au profit des détenteurs de moyens de production, à la spéculation financière, ne mérite de vivre. C'est logiquement et moralement, l'aberration la plus extrême, l'inversion la plus bête du sens, l'irrationalité la plus ignoble qui soit, que le bien produit ou à produire, le service fourni ou à fournir et la création d'argent faite droit exclusif des maîtres du crédit, dans un contexte malsain de financiarisme, deviennent déterminants du sort de l'être humain rendu sans autre finalité sociale, que la production-consommation, où il est sacrifié aux lois du marché, où il est esclave de ce qu'il fait, asservi par ce qu'il produit.
Malgré les baragouins de ses défenseurs plus ou moins convaincants pour les masses, le capitalisme baigne dans le mensonge d'une liberté anti-ontologique où l'homme n'est rien que ce qu'il consomme. Parce que fondé sur la propriété privée à multiplier sans cesse, parce qu'il définit l'être par l'avoir, parce qu'il est la religion de l'argent-dieu, le capitalisme sera toujours vicié dans son comportement et vicieux de tous les vices de l'orgueil dominateur, du pouvoir par l'enrichissement illimité. Il tendra toujours vers l'excès de l'accaparement des biens d'autrui via des lois injustes. Le capitalisme incitera toujours quelques-uns à vouloir tout contre rien pour autrui.
Le capitalisme à visage humain ne sera jamais qu'une étape vers les pires crimes futurs contre l'humanité, premier pas vers les débordements ultérieurs de l'égoïsme primaire, de l'avarice prétentieux et du délire de puissance et d'arrogance par le gain et l'accumulation. Le capitalisme porte en lui les germes de la violence et de la guerre que sont l'injustice et les agressions des majorités par quelques-uns corrompant l'État et utilisant sa force contre le peuple, effectuant froidement et sinistrement, pour satisfaire à d'insidieuses volitions oligarchiques, l'invasion impérialiste des pays, la paupérisation infrahumaine des masses...
Logiquement et moralement, le capitalisme doit être honni comme antihumanité, tératogénie socio-politique, système d'abêtissement et de réification.
CAMILLE LOTY MALEBRANCHE