L’odeur est persistante, mais la chaleur dégagée par la gaulthérie assouplit, relaxe et apaise. La zone massée bénéficie de l’action rubéfiante de l’essence qui fait rougir la peau en dilatant les vaisseaux sanguins. La zone endolorie est mieux irriguée en sang et se « réchauffe » alors que l’inflammation s’atténue. Ce remède est cependant à manier avec prudence, car les personnes sous traitement anticoagulant, les hypertendus, les femmes enceintes ou allaitantes devront l’éviter.
On l’appelle parfois le « pompier de l’aromathérapie » tant il est efficace. L’huile essentielle « éteint » le feu de l’inflammation grâce à sa composition riche en aldéhydes terpéniques, qui annulent les effets de l’inflammation. À nouveau, on traite la douleur par le massage doux, réalisé avec une huile aromatisée à 10 ou 20 % d’huiles essentielles selon l’étendue de la zone douloureuse et la force de la douleur. Une synergie que les kinés connaissent bien…
source : Plantes et Bien-être