Kinshasa, l’une des plus grandes villes d’Afrique et capitale de la RDC, est le noyau de la téléphonie mobile dans le pays. La quasi-totalité de ses habitants effectue régulièrement des appels internationaux et/ou nationaux. C’est pourquoi il est choisi comme centre d’activité des opérateurs locaux.
Un taux de pénétration de 80 %
Africel, Airtel, Orange, Tigo et Vodacom ont commencé par Kinshasa avant de permettre aux provinciaux d’appeler à l’étranger via leur réseau. Ce qui pousse Target Sarl à réaliser une étude sur l’état du secteur de la téléphonie mobile dans la capitale congolaise. Pour ce faire, la société s’est basée sur 1 001 échantillons d’hommes et de femmes de tout âge. Elle a conclu que Kinshasa est l’une des grandes villes de la sous-région où le taux de pénétration de la téléphonie mobile atteint les 80 % auprès des personnes de 12 ans et plus. Ce phénomène est-il lié à l’avènement des appareils à double SIM ? La réponse est non. L’étude démontre en effet que les abonnés multi-sims aux offres permettant d’appeler moins cher ne constituent que 25 % du marché kinois, soit un utilisateur sur quatre.
Encore moins d’utilisateurs de Smartphone
Pour téléphoner au Sénégal ou dans le pays, seulement un Kinois sur quatre utilise un Smartphone. Les utilisateurs de téléphone intelligent dans la capitale congolaise sont notamment des hommes ayant entre 12 et 34 ans, des élèves ou étudiants et des habitants de Lukunga. La plupart sont détenteurs de mobiles Samsung. Les autres Smartphones en vogue dans la grande ville sont signés Nokia et Blackberry.
En termes de réussite sur le marché local, Vodacom se trouve en tête en représentant 44 % des utilisateurs. Il est suivi par Tigo et Airtel qui sont respectivement à 30 et à 15 %. Africell et Orange constituent le reste. À noter toutefois que, la part de ces deux derniers opérateurs est plus élevée en province.