Bourdin, un journaliste bien de droite… et pas très pro, pris en flagrant délit de propagande droitière…
Non, je ne vous parlerai pas de cette histoire ridicule de tentative de pugilat (avorté…. que de la gueule !) contre Canteloup, dans laquelle le monsieur a tout de même montré son machisme très primaire… mais de l’interview de Najat Vallaud-Belkacem ce matin. Pourtant, moi, vous le savez, je n’aime pas (mais alors pas du tout !) le premier ministre. Mais si j’évoque ce sujet, c’est que l’occasion m’est donnée de faire savoir très concrètement que contrairement à ce que la droite et l’extrême droite nous assènent si souvent pour discréditer l’information dans son ensemble, les journalistes ne sont manifestement pas tous de gauche… C’est le Huff post qui nous en fait la démonstration, en nous prouvant que le (prétendu) journaliste, qui se révèle pour le coup plutôt animateur de débat idéologiquement orienté à droite, n’a pas vraiment étudié son dossier, et encore moins regardé ou écouté le discours du premier ministre hier :
Le journaliste vedette de BFMTV et RMC a dressé, ce mercredi matin, la liste des sujets que le Premier ministre n’aurait pas abordés lors de sa déclaration de politique générale : "Assouplissement des 35 heures, remise en cause des seuils sociaux, assouplissement des règles du travail le dimanche, meilleurs contrôles des chômeurs : il [Valls] n’en n’a pas parlé" a-t-il lancé à Najat Vallaud-Belkacem.
Or, Manuel Valls a bien évoqué ces dossiers à la tribune de l’Assemblée, mardi 16 septembre. La preuve en images
Les thèmes choisis par Bourdin ne sont certainement pas l’effet du hasard. Assouplissement des 35 heures, remise en cause des seuils sociaux, assouplissement des règles du travail le dimanche et meilleurs contrôles des chômeurs sont en effet des antiennes libérales bien connues, chevaux de bataille du Medef que Gattaz ne cesse de brandir, comme s’il voulait délibérément mettre le feu aux poudres. Et voilà que Bourdin s’en fait le hérault…. Misère de ce "journalisme" là, si ostensiblement orienté par le seul sillon exclusif si volontiers emprunté par bien trop de journalistes en France, qui manquent peut-être de référents économiques : le libéralisme.