En promenade(1) ce week-end dans mon quartier, je me suis attardé, comme toujours, devant la vitrine Erès…
Plus que tout autre vêtement, le maillot de bain (ainsi que la lingerie) nécessite une attention toute particulière sur le choix des matières et de la coupe.
Connaissant bien le maillot de bain moyen-haut de gamme, puisque j’y ai travaillé pendant quelques années et même participé au lancement d’une marque qui monte(2), j’apprécie et m’attarde toujours sur les réalisations dans ce domaine.
Les jours entiers passés en usine à régler avec les patientes ouvrières-monteuses, une bretelle, une tension d’élastique; les jours entiers passés au studio, à choisir un tissu, à régler une échancrure, un colletage sous poitrine sur un mannequin-cabine ou les heures passées avec le créateur et le modéliste, à dessiner une courbe harmonieuse, qui ne baille pas-ne comprime pas, me font dire que voilà un domaine où la technique “qui ne se voit pas” occupe 70 à 80% du produit.
Les coupes et les matières (aah ! la toile parachute !) de cette maison créée en 1968 par Irène Leroux, sont chaque année irréprochables, le tout pour un confort maximal. Quant au style, il est chaque année, moderne-épuré et subtil.
Cette saison, j’ai été surpris de voir un orange (tangerine) très punchy et des imprimés colorés très graphiques en vitrine, plutôt inhabituel chez Erès dans mon souvenir. J’ai donc pris des photos afin de vous en faire part.
Ci-dessous la vitrine de la boutique de la Madeleine, shooté avec mon iPhone.
On admire la ligne graphique audacieuse du soutien-gorge, très cinquante, du maillot au second plan.
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(1) En fait j’allais chez Decathlon-La Madeleine ce qui est beaucoup moins glamour…
(2) DnuD, où j’ai fait du suivi de fabrication, du conseil en style, du modélisme et même créé le logo !