Laïly a 6 ans quand elle quitte l’Afghanistan avec sa mère et sa sœur aînée. Les russes ont envahi le pays, emprisonné son père et ses amis intellectuels. La petite fille est un peu triste de laisser Milad, son amoureux et sa grand-mère mais ses parents lui ont dit que c’était comme des vacances.
Mais arrivée en France, les vacances tournent au cauchemar pour Laïly qui ne comprend pas la langue, n’a pas d’amis et s’ennuie de son tendre papa. Mais le jour où il les rejoints, le fossé qui les sépare est infranchissable.
Laïly grandit, elle étudie, passe son bac, flirte, se fait une amie, la perd. Elle vit, comme toutes les jeunes filles de son âge. Jusqu’au 11 septembre, une date qui va bouleverser sa vie, faisant ressurgir son enfance dans son Afghanistan natal. Elle pense à Milad, ils s’étaient jurés de vieillir ensemble, elle doit le retrouver et décide de partir à son tour en Afghanistan.
Mais son pays a changé, elle ne reconnaît rien ; où sont ses voisins, les enfants, les femmes élégantes qui se promenaient en riant ? Les rues sont vides, femmes sont voilées, le pays est saccagé et surtout Milad n’est plus là.
C’est Markiz la sœur d’un ami de son père qui va aider Laïly dans la quête de son amour d’enfance. Une quête dangereuse dans un pays où les femmes vivent recluses sous une burka, une quête dont le résultat va anéantir Laïla.
Certains événements de l’Histoire sont ici racontés du point de vue d’une petite fille innocente, qui ne comprend pas, qui subit, qui souffre. Ce tout petit roman a reçu des prix, celui du festival du premier roman de Chambéry et le prix Méditerranée des lycéens en 2012, des prix que je ne lui aurais sans doute pas attribués. Il manque quelque chose à cette histoire, à ces personnages, à cette écriture. Je n’ai pas été touchée par Laïly, j’ai trouvé les personnages inachevés, l’écriture sans attrait particulier et le rythme plat. Ce n’est pas une lecture désagréable mais un peu trop convenue à mon goût.
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