Un journaliste norvégien est fasciné par la personnalité de Magnus Wallace. Cet homme s'est engagé dans la protection des mers et en particuliers des baleines. Le journaliste décide donc de s'engager à son tour dans l'association Gaïa pour filmer comment se déroulent les campagnes aux côtés d'autres bénévoles.
Mon avis : C'est un véritable coup de coeur pour cette auteur que je découvre grâce à ce titre !
Le thème abordé est sensible et oblige le lecteur a une véritable prise de conscience dans le rapport que nous avons face aux animaux et en particulier ceux en voie d'extinction.
C'est le journaliste qui est le narrateur de cet histoire. Toute l'histoire est romancée mais doit sûrement faire appel à du réel : j'ai souvent pensé au film La planète bleue ou encore à Greenpeace et aussi Cousteau, mais lui est ouvertement cité et critiqué ( ce qui m'a beaucoup surprise). Le roman pourrait ressembler à un long reportage sur la naissance de l'engagement du journaliste, son action, des interviews d'autres personnes engagées et aussi les démélés de l'association avec la justice, le rôle de la mafia, et enfin l'absurdité de certaines lois. La société de consommation et certaines traditions sont clairement montrées du doigt.
Âmes sensibles s'abstenir car les activités des baleiniers sont décrites de façon très réaliste, la violence de cette pêche, l'agonie de l'animal, tout est fait pour éveiller notre pitié et la colère.
J'ai beaucoup aimé le style de l'auteur qui donne à voir tout simplement une réalité cruelle et révèle aussi très bien la passion, négative ou positive, qui se joue dans ces conflits écologiques.
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