genre: horreur, gore (interdit aux - 16 ans)
année: 1982
durée: 1h20
l'histoire: Des campeurs en quête de sensations fortes se font decimer un par un par un homme des bois qui ressemble à un homme des cavernes.
la critique d'Alice In Oliver:
Il ne faut pas l'oublier: entre la fin des années 1970 et le début des années 1980, les sorties de Halloween, la nuit des Masques de John Carpenter et du premier Vendredi 13 de Sean S. Cunningham remportent un immense succès et influencent de nombreux avatars, la plupart du temps avariés et avec des croquemitaines complètement nazebroques.
Le Tueur de la Forêt, réalisé par James Bryan en 1982, est de ceux-là. En l'occurrence, ce nanar horrifique se rapproche davantage de Vendredi 13. Il est aussi connu sous le nom de Don't Go In The Woods (c'est son titre original).
Aujourd'hui, Le Tueur de la Forêt fait office de véritable rareté. Toutefois, le film est disponible chez Uncut Movies, un distributeur spécialisé dans les films trashs et quasi introuvables. Certes, parmi les influences principales de Don't Go In The Woods, j'ai déjà cité le premier Vendredi 13, mais en vérité, le film bouffe un peu à tous les rateliers.
Visiblement, James Bryan semble avoir beaucoup apprécié La Dernière Maison sur la Gauche et La Colline a des Yeux, les deux films de James Craven. Hélas, et vous vous en doutez, la comparaison s'arrête bien là !
En vérité, Don't Go In The Woods hésite entre plusieurs genres différents: le slasher, le gros film gore qui tâche et qui pique les yeux et le survival se déroulant dans la forêt du coin. Le scénario ne semble pas être le grand souci de James Bryan. En l'occurrence, le script se résume en une seule petite ligne en écrivant au marqueur sur un timbre-poste.
Attention, SPOILERS ! Des campeurs en quête de sensations fortes se font decimer un par un par un homme des bois complètement ch'tarbé et adepte de la hache et des pièges complètement nazebroques. Sinon, c'est tout ? Oui, c'est tout !
Au niveau de la distribution, pas grand chose à signaler: James P. Hayden, Mary Gail Artz, Angie Brown et Tom Dury, vous connaissez ? Non vraiment pas ? Ca tombe bien, moi non plus ! Dès les première minutes, le film a le mérite d'afficher sa nanardise. Deux pauvres touristes sont purement massacrés par un homme des bois. Cette séquence d'introduction a visiblement pour but de marquer les esprits.
Hélas, c'est sutout l'hilarité générale qui est au rendez-vous. Certes, le sang est bel et bien présent dans cette série Z du pauvre. Malheureusement, pour les séquences de carnage et de démembrement en tout genre, James Bryan a la mauvaise idée d'utiliser des prothèses en plastique.
Fous rires garantis ! Bien sûr, si vous êtes effrayés par les bras en caoutchouc qui volent, le sang déguisé en sauce tomate périmée ou encore les têtes en carton découpés à la hache, Le Tueur de la Forêt pourra éventuellement vous provoquer quelques frissons.
Mais soyons honnête, ce film d'horreur est un véritable festival de nanardise et d'amateurisme totalement involontaire ! A tel point que l'on en redemande ! Dans ce genre de slasher, le charme repose en grande partie sur le croquemitaine de service. Celui du Tueur de la Forêt est une caricature ambulante, située quelque part entre Jason Voorhees, les mutants de La Colline a des yeux et le clown du cirque Pinder. Par là, comprenez que le tueur sanguinaire du film est au mieux complètement insignifiant.
Dans ce désastre filmique, les acteur peinent réellement à exister. Pas étonnant qu'on les ait oubliés et que Don't Go In The Woods soit confiné aujourd'hui dans la case poubelle. Que dire de plus ?
note: je passe...
note nanardeuse: 16.5/20