Publié le 16 septembre 2014 par Johnny Ofthedead
0La tête dans les étoiles avec God Factory: Wingmen
Tel Luke Skywalker, vous avez toujours rêvé de combattre aux côtés de votre escadrille lors de la bataille de Yavin ? Tels Starbuck et Apollo, vous avez toujours rêvé de prendre votre envol depuis le pont du Battlestar Galactica ? Tel le Capitaine Jean-Luc Picard, vous avez toujours rêvé de parcourir l’univers à bord de l’USS Enterprise ? Alors ne cherchez plus, God Factocy: Wingmen est fait pour vous !
Toujours par deux ils vont
Vous l’aurez compris, God Factory: Wingmen est un simulateur de combat spatial qui au premier abord semble, ma foi, plutôt bien roulé. Le principe est simple : deux équipes de quatre joueurs s’affrontent, la première équipe qui détruit le vaisseau mère de l’adversaire a gagné. À noter que chaque joueur dispose de deux chasseurs choisis au préalable parmi quatre races (Humains, Guantris, Arblos et Chorions).
On ne peut utiliser qu’un seul chasseur à la fois, pendant ce temps l’autre vaisseau resté sur le pont sera réparé et ravitaillé en munitions. Le tout étant de savoir être raisonnable et de rentrer switcher à la base au bon moment car une fois un chasseur détruit, on se retrouve avec un « drone » beaucoup moins performant. Le vaisseau mère est quant à lui divisé en plusieurs parties, il faudra donc travailler en équipe (ou pas) afin d’espérer le détruire (c’est pas toujours facile avec des inconnus sur le net).
Du pour et du contre
Le grand point fort du jeu est la customisation des chasseurs. En effet, à chaque fois qu’on prend un niveau, on débloque de nouvelles pièces aux caractéristiques différentes qu’on peut acheter grâce aux crédits gagnés. Je kiffais déjà tuner ma caisse dans NFS Underground, je vous raconte pas comme je prends mon pied à pimper mes vaisseaux. C’est un vrai plaisir car il y a une multitude de combinaisons possibles et chaque race a vraiment de la gueule. Chapeau bas au mecha designer soit dit en passant !
Parlons à présent du contenu, car malheureusement, c’est là que le bât blesse. Seul le mode 4 contre 4 (en ligne ou contre des bots) est disponible et il n’est possible d’y jouer que sur une seule map. On déplore l’absence d’un mode solo, quelques missions avec différents environnements à débloquer n’auraient pas été superflues. Notons quand même qu’on retrouve un tutoriel afin de se familiariser aux commandes pas spécialement évidentes à prendre en main mais tout ça ne suffit pas à faire prendre la sauce. On se retrouve vite à tourner en rond et c’est dommage, surtout pour la somme de 20 euros.
020 La tête dans les étoiles avec God Factory: Wingmen Johnny Ofthedead
Conclusion : On n'avait pas eu grand chose à se mettre sous la dent en matière de dogfight depuis Star Wars Battlefront et ce n'est pas avec God Factory: Wingmen que nous serons rassasiés, je le crains. Ce jeu semble à première vue très sympa mais son contenu est beaucoup trop pauvre que pour y jouer des heures durant, dommage !