Hier avait lieu une agora du Syntec RP en partenariat avec Newzy et le CELSA sur le thème : « La dilution des propagateurs : quelle valeur de l’information dans un monde sans journaliste ? »
Ce rendez-vous animé par Eric Le Braz, directeur de la rédaction de Newzy était nourri d’interventions de professionnels des médias :
- Albert Asseraf, directeur de la Stratégie, JCDecaux et Avenir
- Valérie Decamp, directrice générale, La Tribune
- Valérie Jeanne-Perrier, maître de conférences au CELSA, responsable de la spécialité ressources humaines et communication
- Eric Scherer, directeur, analyse stratégique et partenariats, AFP (http://mediawatch.afp.com)
- Benoît Sillard, directeur, Commentcamarche.net
J'ai retenu les brillantes interventions de MM Benoît Sillard et Albert Asseraf. Ce dernier a présenté les projets de JCDecaux qui se positionne aujourd'hui comme fournisseur de contenu dans ces abribus, panneau d'affichage, etc. Il a notamment évoqué le cahier des tendances et le site mobilites.fr imaginé par JCDecaux. Il analyse l'évoution des media de façon originale avec une adaptation à l'environnement comme, par exemple, un télévision sans son dans un aéroport.
Pour le reste titre évoque à lui seul le manque d'humilité dont peuvent faire preuve les journalistes (dénoncé dans les interventions par Valérie Decamp !). Les journalistes seraient-ils les seuls apporter de la valeur ajoutée à l'information ? Je pense qu'il aurait été opportun de réflechir sur la valeur ajoutée du journaliste face à l'information et sur l'évoution de son apport face aux TIC. En deux mots, le journaliste d'investigation détient une valeur ajoutée dans l'acquisition de l'information ; Les journalistes actuels ont ils une légitmité reconnue pour trouver mieux que d'autres internautes des informations sur la Toile ? Ils n'y sont à ma connaissance pas formé ... Les journalistes d'analyse conservent quant à eux leur valeur ajoutée dans l'expertise qu'il peuvent apporter à l'information qu'elle soit en ligne ou pas. On s'oriente donc vers du journalisme de niche où le journaliste apparait comme un expert d'un sujet ...
François JEANNE-BEYLOT