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Qui a peur de Robert Faurisson ?

Par Sergeuleski

   “ Ce qu’il faut sauvegarder avant tout, ce qui est le bien inestimable conquis par l’homme à travers tous les préjugés, toutes les souffrances et tous les combats, c’est cette idée qu’il n’y a pas de vérité sacrée, c’est-à-dire interdite à la pleine investigation de l’homme ; c’est cette idée que ce qu’il y a de plus grand dans le monde, c’est la liberté souveraine de l’esprit; c’est cette idée qu’aucune puissance ou intérieure ou extérieure, aucun pouvoir et aucun dogme ne doit limiter le perpétuel effort et la perpétuelle recherche de la raison humaine ; Cette idée que l’humanité dans l’univers est une grande commission d’enquête dont aucune intervention gouvernementale, aucune intrigue céleste ou terrestre ne doit jamais restreindre ou fausser les opérations ; cette idée que toute vérité qui ne vient pas de nous est un mensonge ; que jusque dans les adhésions que nous donnons, notre sens critique doit toujours rester en éveil et qu’une révolte secrète doit se mêler à toutes nos affirmations et à toutes nos pensées ; que si l’idée même de Dieu prenait une forme palpable, si Dieu lui-même se dressait, visible, sur les multitudes, le premier devoir de l’homme serait de refuser l’obéissance et de le traiter comme l’égal avec qui l’on discute, mais non comme le maître que l’on subit. ” - Jean Jaurès

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   Faut-il craindre Robert Faurisson, le grand méchant loup d'une discipline qui a pour nom : histoire... avec ou sans majuscule ? Une discipline malmenée par les historiens eux-mêmes.

Faut-il craindre Robert Faurisson comme on peut craindre son ombre ou un fantôme ?

A chacun de se faire une idée. Nul doute.

Interview de l'été 2014 ( NB : le titre de la vidéo n'est pas de votre serviteur)


***

   Il faudra bien un jour que l’on nous « raconte » Robert Faurisson !

Mais... que l’on ne s’y trompe pas : raconter Robert Faurisson ce n’est pas nous parler de Faurisson mais de tous ceux qui ont fait de sa vie un chemin de croix et un enfer (1) : avocats, plaignants, parties civiles, juges, procureurs, patrons de presse, classe politique… et puis, ceux qui l’ont laissé pour mort, un jour, dans un jardin public alors qu’il y promenait son chien ; c’était en novembre 1989 ; il avait près de 70 ans.

   Dates, noms, faits et gestes, ce qui aura été dit et écrit par les uns, par les autres… quand le jour viendra de nous conter Faurisson, c’est de l’histoire qu’il faudra faire, encore et toujours l’histoire... toute l'histoire.

Mais… qui s’en chargera ? Ou bien plutôt, qui osera s’en charger car, on ne peut guère ne pas pressentir ce qui suit : il y a de fortes chances que personne n’en sorte… comment dire… grandi... de et dans cette histoire ?

   A suivre donc…

1 - Un peu comme pour Dieudonné, toute proportion gardée quant aux enjeux.

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Pour prolonger, cliquez : Penser l'histoire avec la Loi Gayssot


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