Et puis on s'aventure plus au coeur de la cité. Très vite, on croise les vestiges des anciennes fortifications : les échauguettes, les tours, les canons, les anciennes portes du pont levis. En s'éloignant un peu du centre, on peut voir, sur un promontoire, les ruines de l'ancien château des Ducs et Comtes de Nevers.
Il faut s'éloigner un peu, prendre le temps de flâner en bord de Loire (mais est-ce bien nécessaire de se forcer ? L'endroit est tellement agréable, hors du temps et de l'espace, qu'il ne faut pas y être longtemps incité pour laisser nos pas nous y conduire). Le fleuve est majestueux et attire, c'est évident. Comme tous les grands de ce monde, il a quelque chose de magnétique, un attrait dont on ne peut se défaire. Quelque chose qui vous pousse à y revenir, à vouloir vivre au bord, à y attacher sa vie. Il y a la Seine, il y a le Guadalquivir, il y a le Rhône, il y a la Loire. Il y en sûrement d'autres que je ne connais pas encore. Il y a, dans ces villes au bord des fleuves, l'empreinte merveilleuse des grands voyageurs, des bateaux qui vont et viennent de très loin et une lumière exceptionnelle qui ramène de suite à la mer, au côté envoûtant des cités maritimes.
Mais revenons à Decize. La visite se poursuit par les places et les monuments. Que dire de cette tour de 33 mètres, de ce campanile au-milieu de la France ? Que dire de l'église Saint Aré et de sa porte étonnante ? Que dire de cette ancien couvent, construction massive qui paraît presque trop grande pour la ville ?