Urotsukidoji 3: Le Retour du Démon

Publié le 15 septembre 2014 par Olivier Walmacq

genre: animation, trash, gore, pornographique (interdit aux - 18 ans)
année: 1992
durée: 1 heure

l'histoire: Après son accouplement avec Nagumo, Akemi porte en elle, et pour les 100 prochaines années, le véritable Chojin. Celui-ci fait une révélation à Amano depuis le ventre de sa mère : son père Nagumo doit détruire les trois mondes (le nôtre, celui des Makai et celui des Jyujinkai) afin de donner naissance au Monde de la prophétie. Malheureusement, l'éveil du Kyoho, seule entité capable de détruire le Chojin, l'oblige à sortir plus tôt du ventre de sa mère. Encore incomplet, il demande à Amano de le protéger pendant le qu'il reste en gestation au temple d'Osaka.  

la critique d'Alice In Oliver:

Après un premier épisode trash, gore, original et terriblement insolent, les producteurs d'Urotsukidoji ont l'idée de réaliser plusieurs suites. Certes, à la base, étant donné la fin du premier Urotsukidoji, ce n'était pas forcément une mauvaise idée. Hélas, la suite, donc Urotsukidoji 2: l'enfant errant avait le mérite de calmer les ardeurs et annonçait la couleur.
En effet, le second volet se démarquait surtout par sa bêtise et son côté vulgaire et putassier. La sortie d'un troisième épisode, à savoir Urotsukidoji 3: le retour du démon, toujours réalisé par Maeda Toshio en 1992 (soit un an après le second chapitre) n'a donc rien de très suprenant.

Vous avez détesté le second opus ? Rassurez-vous, vous détesterez également le troisième, peu ou prou du même niveau. En résumé, on prend les mêmes et on recommence. Si, en revanche, vous avez aimé le second Urotsukidoji (là sincèrement, je ne peux plus rien pour vous !), vous serez ici en terrain connu et quasiment conquis. Par contre, ce troisième épisode n'a pas pour objectif de rattraper la débacle de son prédécesseur. Ne vous attendez donc pas à voir un volet du niveau du premier.
Le scénario est encore une fois totalement incompréhensible et n'entretient presque aucun rapport avec Urotsukidoji premier du nom.


Attention, SPOILERS ! Après son accouplement avec NagumoAkemi porte en elle, et pour les 100 prochaines années, le véritable Chojin. Celui-ci fait une révélation à Amano depuis le ventre de sa mère : son père Nagumo doit détruire les trois mondes (le nôtre, celui des Makai et celui des Jyujinkai) afin de donner naissance au Monde de la prophétie. 
Malheureusement, l'éveil du Kyoho, seule entité capable de détruire le Chojin, l'oblige à sortir plus tôt du ventre de sa mère. Encore incomplet, il demande à Amano de le protéger pendant le qu'il reste en gestation au temple d'Osaka.

En gros, Urotsukidoji 3 pourrait se résumer ainsi: il est la suite de la re-suite qui n'était pas vraiment une suite du premier chapitre. Oui, je sais, ça ne veut strictement rien dire ! Pourtant, sur le fond, et au même titre le second épisode, Urotsukidoji 3 brille surtout par sa crétinerie et son absence totale de scénario. Encore une fois, ce troisième volet se démarque totalement du premier et risque de décontenancer les fans de la première heure.
Surtout, il ne présente aucun intérêt. Il n'est même pas drôle à regarder. Nous sommes donc bel et bien devant un gros étron flotteur.
Pour le reste, Urotsukidoji 3 est fidèle à la vulgarité de son prédécesseur: du gore, des démons pervers, baveurs et tentaculaires, du trash, du sang, du sexe et des séquences à caractère pornographique. En l'occurrence, sur ce dernier point, Urotsukidoji 3 délivre largement la marchandise.
Tout un programme ! 
Bien sûr, on retrouve ici et là encore quelques personnages et certains éléments en rapport avec le premier volet, juste histoire de dire que l'on est bien devant un Urotsukidoji. En dehors de cela, pas grand chose à signaler. Déjà, dans le second volet, l'animation n'était pas toujours au point avec de nombreuses scènes saccadées et parfois très sombres, voire presque totalement illisibles. Réalisé dans la foulée, Urotsukidoji 3 souffre des mêmes défauts que son prédécesseur.
Il n'est ni supérieur ni inférieur au second volet. Avec ce troisième opus, les producteurs ont visiblement décidé de massacrer la saga dans les règles. Et le quatrième chapitre, que je chroniquerai prochainement sur ce blog, commet l'exploit d'être encore plus mauvais que les deux précédents.

note: pas envie de noter ça