Je n’ai pas pris le temps de vous parler de mes 3 derniers rendez vous avec ma diététicienne. J’ai été très occupée voire débordée par le boulot, le déménagement de mon appartement de Paris (Mr Nag habite enfin à Bruxelles avec moi!) et puis par des vacances vivement attendues!
Impossible pour moi de vous parler des 2 rendez vous de juin et juillet qui sont déjà trop loin… Et c’est toujours difficile de résumer les discussions surtout que, bien que j’avance toujours, je le vois, j’ai parfois l’impression de tourner en rond. Je sais aujourd’hui que mon problème de poids est lié aux Envies de Manger Emotionnelles (EME) qu’il me faut maîtriser. Et cela ne peut pas se faire d’un coup de baguette magique! Il faut du temps pour continuer à m’écouter, à gérer mes émotions… Et la vie n’est pas un long fleuve tranquille, elle peut vous réserver des obstacles.
J’ai donc des périodes – normales!- où c’est plus faciles que d’autres…
Le bilan de ces 3 derniers mois est positif: j’ai stabilisé mon poids! C’est déjà pas mal et c’est ce que j’avais réussi d’août à octobre 2013. Puis mon arrivée à Bruxelles, la vie quotidienne sans Mr Nag m’a fait prendre du poids. La solitude, le stress d’un nouveau job et d’une nouvelle vie ne m’ont pas aidée! Depuis que Mr Nag est ici, le poids se stabilise… comme par "magie"!
Une autre constante c’est que je supporte mal mon surpoids et qu’il faut que ça change!
Au début c’était parce que je me sentais vilaine, que je n’arrivais plus à trouver de vêtements, que je ne rentrais plus dans mes fringues préférées de l’année dernière, que je voyais les regards en coin de certaines personnes quand on parlait de régimes ou de l’arrivée de l’été… C’était dur, j’avais pris le parti de racheter des vêtements pour retrouver un peu l’estime de moi-même, démarche confirmée par ma diététicienne! Et maintenant, après plusieurs semaines, le problème majeur de ce surpoids est le confort! J’ai du mal à faire du sport non pas parce que je n’aime pas ça – même si je ne suis pas une super fan- mais surtout car c’est difficile: je me "traîne", je suis vite essoufflée, je souffre… Mais je sais qu’une jolie silhouette n’est pas seulement liée au poids mais à la tonicité, aux muscles, etc.
Une chose qui m’avait surprise il y a quelques semaines c’est la logique de la motivation pour la perte de poids! J’avais mal compris, je pensais qu’il fallait me centrer sur mes sensations et ne pas être motivée pour maigrir, puisque le poids est secondaire. Mais non! Ma diététicienne m’a confirmé que cet inconfort physique devait être une motivation pour moi, pour être de plus en plus centrée sur mes sensations, pour prendre de plus en plus soin de moi!
J’essaie donc de rester attentive: petites séances de pleine conscience, cuisine, dégustations en pleine conscience… sport et tentatives de maîtriser les émotions difficiles. Ce travail sur moi prend du temps, cela fait 1 an et demi que je fais la méthode Zermati et je savais qu’il me faudrait du temps. Je me sens sur la bonne voie!
J’ai également le projet d’un bébé, ce qui m’amène à être de plus en plus attentive avec mes sensations corporelles et ça va dans le bon sens!
Bref la vie n’est pas un long fleuve tranquille, la méthode Zermati n’est pas une méthode magique! Il faut du temps, du travail sur soi pour comprendre la source du surpoids et ensuite pour apprendre à y pallier. Je ne suis pas sûre que la stabilisation de mon poids soit une réussite. C’est une étape. Non pas parce que je veux maigrir – bien sûr j’aimerais bien- mais parce que je sais que le moindre grain de sable dans la machine peut m’amener à reprendre. C’est encore fragile. Je stabilise, j’espère maigrir, c’est l’étape d’après. J’essaie de ne pas me peser, de ne pas être obsédée du poids, de ne pas y penser. Et je me répète souvent la phrase que le Dr Zermati avait dite à Caroline (en substance):
Il ne faut pas que la perte de poids soit un succès car sinon la reprise serait un échec.