je crains le pire. Au vu de la capacité évidente du gouvernement fauxcialiste à lutter contre la finance et les dérives libérales, comme on a pu le constater avec l’ANI et les mesures de la même veine, tel le pacte de responsabilité et ses 42 milliards, toujours sans contrepartie… (qui a été adopté quasi tel quel, alors qu’il émane du Medef), il y a de quoi être inquiet. Car voici que ce syndicat patronal si peu représentatif, si ce n’est de la cupidité sans limites de quelques uns, vient de pondre un document d’une cinquantaine de pages intitulé "Comment relancer la dynamique de création d’emplois en France?" listant une série de mesures forcément indispensables comme par exemple :
- pouvoir supprimer des jours fériés
- déroger à la durée légale du travail ou au salaire minimum,
- Autoriser les commerces à ouvrir le soir et le dimanche
… et autres joyeusetés que je vous laisserai découvrir dans les jours qui viennent…
Ben tiens. Allons toujours plus loin dans la logique du pire et supprimons carrément tous les droits des salariés jusqu’à ce que mort s’en suive, ça ira plus vite. Et pour couronner le tout, ce bon Monsieur Gattaz a eu un petit mot pour moi :
Ces propositions "apparaîtront certainement agressives ou caricaturales à certains "… "Ils ont tort. Il s’agit avant tout d’animer un débat (…) Notre conviction est que nous n’avons pas tout essayé contre le chômage".
Ma conviction à moi est que le Medef se fout carrément de la gueule des salariés, et qu’il profite de la situation pour se gaver encore davantage… J’ai faux ? Alors, les gens, on les laisse aller jusqu’où, comme ça, hum ?
Ce magnifique rapport si soucieux de la condition des plus humbles d’entre nous sera présenté mercredi à la presse, et a fuité dans Les échos. Ceux de la gauchosphère en ont bien sûr une toute autre lecture :