Médiatisé par les récentes élections présidentielles, le vote électronique existe depuis plusieurs années dans certaines entreprises et collectivités locales. Ce système peut prendre trois formes :
- le vote grâce à un boîtier de vote émettant des ondes hertziennes,
- le vote via une machine à voter,
- le vote par Internet.
La diffusion de ces solutions reste à ce jour freinée par la persistance de réticences lié à la notion d'anonymat des suffrages et aux craintes de fraudes. Pourtant, la sécurisation des machines et le cryptage des données garantissent des gains réels et partagés par tous :
Pour l'employeur, les élections sont réalisées à moindre coût, le DRH est dégagé de nombreuses tâches de préparation et les salariés perdent moins de temps opérationnel à voter.
Pour les représentants du personnel, la participation aux élections étant meilleure, les résultats sont plus représentatifs et la légitimité des élus s'en trouve accrue.
Pour les salariés, le vote peut se faire à distance, s'étaler sur une plus longue période ; il est adaptable aux contingences de chacun, il devient plus facile.
Pour encourager l'adoption de telles solutions et assurer l'égalité de vote aux employés non équipés, les fournisseurs de systèmes de vote électronique vont jusqu'à proposer des solutions hybrides associant votes papier et électronique. Ces technologies sont aujourd'hui suffisamment matures pour être mises en place "à la demande". En effet, plusieurs fournisseurs intervenant sur le marché français proposent leurs dispositifs en location pour chaque suffrage.
L'essentiel est en fait que le DRH inscrive un tel système dans un cadre concerté, pour que la méthode soit adoptée par tous (employés, délégués, syndicalistes) et non vécue comme une contrainte.