Que pouvions-nous voir de plus majestueux que le nord islandais et sa myriade de fjords, de cascades et de chevaux vikings ? Il nous semblait que le plus incroyable était déjà derrière nous et que nous n’avions plus qu’à rentrer.
C’est à cet instant précis que nous sommes, littéralement, tombés à la renverse.
Face à nous ? Un étrange monticule de nuages entre deux montagnes. Face à nous, une calotte glaciaire ! Il n’est pas de mots, non plus, pour décrire la beauté de Jökulsárlón, la lagune d’Icebergs.
C’est cet incroyable paradoxe islandais que peut émouvoir tout voyageur : un jour en haut d’un volcan, le lendemain aux pieds d’un glacier et le bruit de la glace qui craque, qui se décroche…
C’est une terre à la beauté brute, dangereuse, où l’on se sent bien insignifiants, seuls, au milieu de ces grands espaces. Et l’on repart avec l’impression confuse que cette terre nous tolère et non pas l’inverse!