13 - 09
2014
sortie 24 septembre
Le 40° festival de Deauville qui ronronnait tranquillement s'est soudain électrisé avec l'arrivée de Mick Jagger, icône parmi les icônes, légende vivante du rock. Dispositif de sécurité maximum, les terrasses du CID fermées (le bar compris) hier depuis 15h pour une conférence presse programmée à 17h45. A l'hôtel Royal où il réside, on le fait passer par l'entrée de service, les fans sont déçus, à une heure du matin, la veille, retour d'un dîner à Honfleur, il revient sur ses pas et va leur dire des grands "Good night". On le verra en conférence de presse après un chemin de croix à attendre deux heures, ce qui oblige à sortir à la mi-temps du (bon) film en compétition "Love is strange" (on nous dit d'attendre sur les terrasses du CID plus d'une heure avant, on nous en fait sortir, parqués derrière une barrière, on rappelle les photographes, puis la presse, certains journalistes au masculin vous marchent dessus pour passer devant...), Mick Jagger est un homme aimable et souriant, parlant un français impeccable, qui aime rire avec l'équipe du film qu'il produit, ce pourquoi il est présent au festival de Deauville. Un biopic sur James Brown, "Get on up", qu'il a connu quand il avait, lui, 20 ans, à l'Appolo où ce dernier donnait 5 shows par jour, ce qui l'a fasciné (cette endurance) comme son impact sur le public dont "il faisait ce qu'il voulait"...
Grande excitation aussi hier soir au CID pour la présentation du film en avant-première européenne, les invit difficiles à trouver... L'équipe du film est sur scène : Tate Taylor, le réalisateur, Chadwick Boseman, l'acteur principal, Brian Grazer, riche et prolixe producteur, qui a fait auparavant l'objet d'un hommage , et Mick Jagger co-producteur. Pendant ce temps, la conférence de presse de Pierce Brosnan vers 14h, venu présenter la veille un action movie musclé, "The November man", n'a pas dû attirer pas grand monde. Et la présentation de "Pasolini" par Abel Ferrara à la même heure que la fameuse CP de Jagger, créait la frustration... Bon! On a pas le don d'ubiquité...
Malheureusement, "Get on up" n'est pas la hauteur de l'attente. Ce biopic sur James Brown est extrêmement lisse, aseptisé, se basant sur l'enfance de l'artiste qui expliquerait la suite, le côté bad boy (ça, c'est le côté intéressant). Mais ces appartés face caméra sont casse-gueule, l'interprétation pas exceptionnelle, la chronologie en désordre n'a pas d'intérêt particulier, quand au début du film, on préfère oublier... On aurait préféré un bon vrai documentaire... A noter que parmi une myriade de films, Brian Grazer avait produit "The Doors" d'Oliver Stone, c'est d'un autre niveau...
Mots-clés : CinéFestival, USDeauville 2014