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Etude comparative des contrats d'assurances des particuliers
Publié le 22 mai 2008 par Aurélia Denoual
Crédit photo : Steve Woods/SXC Les études comparatives des contrats d’assurances laissent, généralement, les lecteurs dans l’incertitude et la complexité. L’objectif recherché, par une étude comparative, ne peut être que le classement des produits en fonction de leur rapport qualité prix. Le monde sait, au point que c’est devenu une lapalissade, que l’on ne peut comparer que ce qui est comparable. Or, en matière d’assurances, sauf quelques cas sur lesquels nous reviendrons, il n’y a pas deux contrats comparables. Reconnaissons cependant, que l’on retrouve toujours, dans les conditions générales, des textes identiques et ce quelle que soit la compagnie à laquelle on s’adresse. Il s’agit, des clauses dites de marchés élaborés par les instances professionnelles pour répondre aux exigences réglementaires ou aux conditions de réassurance. Les difficultés d’établir, produit par produit, son rapport qualité prix pour en effectuer ensuite le classement sont de deux ordres. Le premier consiste à valoriser les diverses extensions de garanties que les compagnies insèrent dans les contrats, pour les singulariser d’autres contrats de même nature. Comment valoriser le remboursement d’un téléviseur en valeur à neuf les cinq premières années qui suivent son achat ? L’indemnisation du mobilier, des appareils ménagers, des effets personnels et des embellissements et l’une des principales sources de litige, après sinistre. Il se trouve que les assurés et les assureurs n’ont pas la même notion de leur valeur d’usage, pas plus que les assureurs entre eux. Ce n’est qu’au moment du règlement d’un sinistre, qu’un assuré est en mesure d’apprécier la véritable valeur de son contrat. Or, cette notion échappe totalement aux études comparatives. La seule base de comparaison reste, à conditions égales, soit le prix, soit le rapport d’un contrat. Pour ce qui est du prix, il permet la comparaison dans le domaine des assurances obligatoires et réglementées. L’exemple type, est celui de l’assurance des dommages aux tiers de l’assurance automobile, à condition de ne pas y ajouter d’autres garanties, ce qui est rarement le cas. L’assurance correspond, à un risque défini par la loi. Un autre contrat qui permet les comparaisons, mais uniquement a posteriori, est celui des contrats vie en Euros. La comparaison, pour être utile, doit porter sur trois ans, en sachant qu’elle ne permet pas de préjuger des rendements futurs.