Au lieu de bavarder sur le n-ième livre à faire du “Hollande bashing“, ou sur les escapades de tel ou tel ancien ministre, il serait temps que la France se réveille de sa torpeur et engage une révolution digitale. C’est ce vers quoi devait oeuvre le tout nouveau ministre de l’économie, de l’industrie et du numérique, Emmanuel Macron, à qui je dédie cette tribune parue dans le Huffington Post.
Voici en résumé ce que j’y dis.
Premièrement, la révolution digitale ne concerne pas les entreprises numériques, mais justement … celles qui n’y sont pas. Avocats, dentistes, enseignants, PME, artisans, le digital va bouleverser tous les pans de l’économie et permettra aux entreprises qui s’en saisissent d’accélérer leur croissance ou de retrouver leur dynamisme.
Deuxièmement, il faut cesser d’avoir peur de la révolution en cours, et notamment en termes d’emplois. Oui, des métiers vont disparaître, des entreprises vont sombrer. C’est la li de l’économie libérale et du capitalisme; Après tout, personne ne pleure sur le sort des cochers ou des allumeurs de réverbère. Alors pourquoi mettre des freins à cette transformation en protégeant des niches – coucou les taxis… – là où il faudrait justement faire l’inverse?
Enfin, le digital induit une transformation formidable des moyens de communication à disposition des entreprises. Pourtant, nombre d’entre elles, et notamment en B2B, n’en ont pas conscience. Le taux d’équipement en sites web des entreprises est, en France, l’un des plus bas d’Europe. Est-ce acceptable?
La suite de cette tribune se trouve sur le site du Huffington Post.