The Urge To Kill

Publié le 12 septembre 2014 par Olivier Walmacq

genre: horreur, gore, érotique (interdit aux - 16 ans)
année: 1989
durée: 1h20

l'histoire: Le célèbre producteur de musique Bono Zoro utilise son statut afin de séduire de jeunes chanteuses prêtes à tout pour percer dans le show business. Il habite un luxueux appartement contrôlé par un ordinateur surnommé S.E.X.Y. dans lequel il ramène ces jeunes filles assoiffées de réussite. Tout va basculer dans l'horreur lorsque l'ordinateur va se matérialiser sous la forme d'une créature sanguinaire bien décidée à supprimer les conquêtes sexuelles de Bono. Les meurtres s'enchaînent alors et rien ne semble pouvoir mettre un terme à la folie sanguinaire de l'ordinateur sadique.  

la critique d'Alice In Oliver:

L'affiche de The Urge To Kill, réalisé par Derek Ford en 1989, a le mérite de prévenir. En gros, on n'est pas là pour rigoler ! L'affiche est pour le moins racoleuse puisqu'on y voit une sorte de jeune femme gothique lécher une hache recouverte de sang devant quelques crânes de squelette.
Autant le dire tout de suite: ne vous fiez absolument pas à cette affiche visiblement conçue pour vendre un film ultra gore et ultra violent. D'ailleurs, The Urge To Kill, également connu sous le nom de The Killer Computer, est disponible chez Uncut Movies, un éditeur spécialisé dans les films rares, trashs et souvent d'une grande violence.

Pour l'anecdote, les bandes du film ont été perdues à l'époque. Toutefois, le réalisateur a pu retrouver la version originale du film. Ce qui explique pourquoi The Urge to Kill n'a été publié qu'en 1000 exemplaires. En même temps, c'est aussi la marque de fabrique de Uncut Movies, encore une fois spécialisé dans les raretés et les films "flingués du bulbe" (je viens d'inventer l'expression).
En l'occurrence, The Urge to Kill est loin d'être la claque annoncée. Non pas que le film soit soft, mais il ne risque pas spécialement de marquer vos rétines. Il s'agit davantage d'une petite curiosité qui hésite entre l'horreur, la science fiction et le genre érotique.

En vérité, The Urge To Kill n'est pas spécialement trash ni incroyablement violent. En résumé, et au risque de me répéter, ne vous fiez pas à l'affiche du film visiblement empruntée à Faces of Gore. En l'occurrence, The Urge To Kill est surtout un petit nanar, néanmoins assez étrange dans son genre. Aussi est-il nécessaire de rappeler les grandes lignes du scénario.
Attention, SPOILERS ! Le célèbre producteur de musique Bono Zoro utilise son statut afin de séduire de jeunes chanteuses prêtes à tout pour percer dans le show business. Il habite un luxueux appartement contrôlé par un ordinateur surnommé S.E.X.Y. dans lequel il ramène ces jeunes filles assoiffées de réussite.

Tout va basculer dans l'horreur lorsque l'ordinateur va se matérialiser sous la forme d'une créature sanguinaire bien décidée à supprimer les conquêtes sexuelles de Bono. Les meurtres s'enchaînent alors et rien ne semble pouvoir mettre un terme à la folie sanguinaire de l'ordinateur sadique.
Finalement, on pourrait comparer The Urge To Kill à une sorte de version (très personnelle) de Psychose, Norman Bates ayant été remplacé par un ordinateur complètement ch'tarbé. En l'occurrence, il semble que l'ordinateur soit hanté par une jeune femme psychopathe au look définitivement étrange et surtout complètement "ringardos".

Vous l'avez donc compris: la comparaison avec le chef d'oeuvre d'Alfred Hitchcock s'arrête bien là. Toujours est-il que The Urge To Kill devrait ravir les amateurs de femmes à poil. Le film délivre largement son quota de nichons et de petits minous en rut.
Toutefois, le film reste assez sobre dans l'ensemble. Ne vous attendez pas à voir un long-métrage pornographique avec des séquences de pénétration. Sur la forme, The Urge To Kill ressemble à une sorte de huis clos se déroulant presque exclusivement dans le superbe appartement d'un richissime producteur. Le film se démarque surtout par son ambiance fluo et colorée.

En gros, youpie c'est la fête ! Ici, on aime le sexe, le cul, le champagne, le jacuzzi, les douches et les parties de jambe en l'air. Paradoxalement, malgré un intérêt somme toute très limité, le film est franchement sympathique, à condition de le voir pour ce qu'il est, donc un nanar qui mélange gore et érotisme. Toutefois, The Urge To Kill se révèle assez répétitif dans l'ensemble.
Les meurtres ne sont pas spécialement transcendants ni particulièrement violents, même si on assiste à quelques effusions de sang. Toutefois, rien de bien méchant. En résumé, le film a parfaitement sa place dans la collection si particulière de l'éditeur Uncut Movies.

note: je passe...
note nanardeuse: 15/20