Les causes identifiées
Le dernier mardi du mois d’août 2014, Boutros Harb a confirmé, au cours d’une conférence de presse, être prêt à poursuivre son engagement à apporter de la transparence dans le domaine de la télécommunication. Il a notamment profité de cette occasion pour parler des avancées des efforts de son département pour rechercher des solutions aux problèmes techniques rencontrés par les utilisateurs. Suite à une réunion avec les hauts dirigeants d’Alfa et de Touch, les deux seuls opérateurs locaux, le ministre affirme que la source de ces problèmes est connue. Les Libanais peuvent donc espérer appeler à l’étranger avec une meilleure qualité de communication.
Brouillage des ondes
C’est l’un des principaux responsables de la mauvaise qualité des appels internationaux et nationaux au Liban. Ce phénomène provient notamment de l’usage des brouilleurs illégaux dans le pays. Le gouvernement ne parvient toutefois pas à trouver la meilleure solution à ce problème. En effet, le brouillage consiste parfois à améliorer la sécurisation de certaines zones comme les ambassades ou la zone d’opération Finul. La seule intervention de Boutros Harb et de son équipe se limite ainsi au lancement d’un appel à l’échange des dispositifs illégaux contre d’autres légaux.
Non-obtention de Permis d’édification
Toujours d’après le ministre des Télécommunications, les deux opérateurs ne parviennent pas à obtenir une autorisation de construction de nouveaux postes d’émission. Pourtant, il s’agit de l’une des meilleures solutions pour permettre aux Libanais de téléphoner au Maroc avec une meilleure qualité de communication.
D’autres facteurs s’y ajoutent, en ne citant que les coupures fréquentes de l’électricité, la situation syrienne avec ses immigrés et déplacés et l’usage des terminaux non homologués. Le ministère de tutelle est heureusement prêt à agir rapidement pour décanter la situation.