Transe Express, ce sont des tambours sur la terre comme au ciel (cette expression, extraite d’une prière, a été reprise tant de fois que je la réutilise ici sans cette connotation et que le pape François m’en excuse). En effet, c’est d’abord dans le ciel que je les ai vus (Les maudits sonnants, Mobile Homme). Cette fois, c’est sur terre, et même aux enfers. Un pauvre mortel va en faire l’expérience, choisi le long du parcours d’une danse de squelettes géants, il va devoir affronter trois épreuves : celle du feu, celle de l’air, et celle de la musique. S’il les réussit, il pourra revenir parmi les vivants. Le public vibre et frémit devant les épreuves (j’entends : « Il y va, le gars ! »). Les tambours frappés par des squelettes à taille humaine ponctuent les sauts, l’élévation sur le mât chinois (qu’il tente comme si c’était un mât de Cocagne), la descente vertigineuse, et, pour conclure, jouent sur les gerbes d’étincelles et les projections pyrotechniques qui emportent l’enthousiasme du public, ravi.
J'ai vu ce spectacle à La Défense Tours Circus.