De qui parle-t-on ? :
Quatuor Américain, actif depuis 2010, composé des frères Savage Andrew et Max, accompagnés de Sean Yeaton et Austin Brown.
De quoi parle-t-on ? :
Toujours cet instantané rock, bruitiste, sauvage mais cette fois avec quelques moments d’apaisement… dans une sorte de Punk-folk dissonant.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Comme sur Light up gold, on se lancerait bien dans un petit Pogo sur Black and white, Always back in town ou Sunbathing animal, mais il faut reconnaitre que le rythme d’ensemble s’est un peu assagi.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Moins de bruit mais des chansons pas toujours très accessibles à la première écoute.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Ce style trop brouillon n’attirera pas les foules.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
L’approche Lo-fi de ce disque n’incite pas à l’écouter en format compressé. L’écoute au casque peut même provoquer la migraine.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter
- Il tourne en boucle sur ma platine
La quasi disparition du son Lo-fi, véritable mouvement musical au début des années 90, ne semblait plus émouvoir grand monde. Quelques irréductibles pourtant, hermétiques à toute uniformisation du son en haute définition, tentent de faire perdurer le style.
Parquet courts et son Punk-rock crasseux, fait à la va-vite, est en cela un digne représentant de la cause Lo-fi. Cette musique jouée dans l’urgence, proche de tout ce qui a fait du bruit dans le rock Américain, frôle même par instant le génie des inimitables Pavement.
Attention, basse définition ne veut pas dire de mauvaise qualité et Parquet courts, au contraire, compense aisément, par sa furie scénique et son talent, ce petit manque de moyen dans la production de Sunbathing animal. Alors que de nos jours la musique est aseptisée, décortiquée, analysée, assemblée, désassemblée, remixée, … les New-yorkais confirment, après un Light up gold déjà très convaincant, que l’on peut enregistrer de très bonnes chansons sans passer un temps infini en studio.