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Battlestar Galactica-Miniseries

Publié le 22 mai 2008 par Numfar
Battlestar Galactica-Miniseries

Battlestar Galactica : Miniseries (2oo3)

En 2003, Battlestar Galactica renaît de ses cendres, sous la houlette de Ronald D. Moore qui avait déjà travaillé comme auteur/producteur/showrunner sur bon nombres de séries issues de la franchise Star Trek, mais aussi sur Roswell et Carnivale.

En cette période où l'imagination fait défaut au cinéma comme à la télé (et ne me parlez pas de la musique ma bonne dame, c'était mieux aaavaaant), relancer une série comme Battlestar Galactica ne semble pas une idée des plus originales.

En plus d'une réécriture de l'histoire, le fait de donner des rôles masculins (Boomer, Cain et surtout Starbuck) à des actrices a provoqué une montée de boucliers de la part des fans de la série originale.

Pourtant le résultat est là : l'une des meilleures séries de science fiction depuis "Firefly", voire même l'une des meilleures séries tout court.
(à l'exception de "Buffy" faut pas déconner quand même).


En 2003, la série connaît un début fracassant avec un pilote de trois heures, découpés en deux ou quatre épisodes, publié en DVD sous le nom "Battlestar Galactica : Miniseries" seul ou inclus sur le coffret de la saison 1.

Un pur chef d'oeuvre, est-il besoin de le souligner?
oui? bon!

Edward James Olmos (Commandant Adama)
Mary McDonnell (Laura Roslin)
Jamie Bamber (Lee "Apollo" Adama)
Katee Sackhoff (Kara "Starbuck" Thrace)
James Callis (Gaius Baltar)
Tricia Helfer (Numéro 6)
Grace Park (Sharon "Boomer" Valerii)

Rôles Récurrents :
Michael Hogan (Colonel Saul Tigh)
Kamoh Penikett (Karl "Helo" Agathon)
Aaron Douglas (Galen Tyrol)
Kandyse McClure (Anastasia "Dee" Dualla)
Allissandro Juliani (Felix Gaeta)
Paul Campbell (Billy Keikeya)
Alonso Oyarzun (Socinus)
Callum Keith Rennie (Leoben Conoy)
Matthew Bennett (Aaron Doral)
Lorena Gale (Priest Elosha)
Michael Eklund (Deckhand Prosna)

Réalisateur :
Michael Rymer

Scénaristes :
Glen A. Larson
Ronald D. Moore

Episode : "Miniseries" :
Quarante années se sont écoulées depuis l'armistice signée par les humains des Douze Colonies et les Cylons.
Le Battlestar Galactica est sur le point d'être désarmé et transformé en musée, mais sur Caprica l'horreur n'est pas loin.
Les Cylons ont créé une nouvelle race d'androïdes à visage humain qui se sont aisément infiltrés parmi les humains.
C'est ainsi que Gaius Baltar, le créateur du programme de la défense des Douze Colonies, laisse sans le savoir une Cylon, dont il s'est épris, saboter la défense humaine.
Peu après les Cylons attaquent massivement la planète Caprica et détruisent les vaisseaux spatiaux les uns après les autres.
Seul le Galactica semble immunisé contre le virus Cylon, son commandant, un vétéran de la guerre, ayant refusé d'upgrader le système du vaisseau.

Dernier membre du gouvernement en vie, la ministre de l'éducation, Laura Roslin prend naturellement la place de présidente des 50'000 rescapés de la planète Caprica, et réclame la protection du Battlestar Galactica.

"President Roslin : La guerre est terminée, nous avons perdu".

Fuyant les Cylons, la petite flotte se réfugie dans un nuage protecteur et réalisent avec effroi que des Cylons à visage humain font partie du convoi.
Certains, comme Doral, ont conscience d'être des Cylons, d'autres comme ........(suspense!) ne le savent pas mais peuvent être activés à tout moment afin de remplir leur mission.
Seul réconfort, il n'y a que douze modèles, clonés à l'infini.
Baltard, devenu le spécialiste scientifique de la Présidente, semble bien renseignés sur les Cylons, et pour cause.
Baltar est obsédé par la sublime No. 6 que personne d'autre que lui ne semble voir.
Est-ce une illusion créé par son esprit dérangé ou les Cylons lui ont-ils implantés un microchip dans son cerveau afin de pouvoir garder le contact avec lui, mystère!.

Protégée par le Galactica, la flotte peut fuir, inlassablement pourchassée par les Cylons, et chercher une improbable planète Terre, espoir insensé qui va obséder les esprits des rescapés du génocide.

"So Say We All!"

© Pascal Schlaefli

Retrouvez ce texte sur http://www.chronikoscope.com


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