Zak Ebrahim, un jeune auteur américain de 31 ans. Cet homme a décidé de parler de son expérience de fils de terroriste pour promouvoir la liberté de choisir son avenir et d’opter pour une vie pacifiste loin de la haine de l’autre et de la terreur. Zak Ebrahim, 31 ans, veut prouver que changer de vie, s’affranchir de l’idéal extrémiste de ses parents, est possible. Soucieux de véhiculer un nouvel exemple dans le grand public et dans un pays aussi marqué par Al-Qaïda que les États-Unis, il cherche aussi et surtout à démontrer aux jeunes dans sa situation que la haine n’est pas héréditaire. Même quand on est le fils d’un terroriste notoire comme lui. La conférence qu’il a donnée à Vancouver à l’occasion de la sortie de son livre « The Terrorists’ Son: A Story of Choice » (sorti le 9 septembre) a des relans de plaidoyer pour le libre-arbitre. Zak Ebrahim n’a connu que le terrorisme dans son enfance. Il était censé suivre les traces de son père. « Mon père m’a enseigné une version de l’Islam dont très peu de gens, y compris la majorité des Musulmans, ont connaissance. Quand j’ai eu dix-neuf ans, j’avais déjà déménagé vingt fois