Vos mains, vos yeux, vos pieds, obéissent plus ou moins à vos pensées : vous les utilisez, ensemble ou séparément, pour tout ce que vous appelez « action ».
Mais il peut survenir que la vie, des contraintes intérieures ou extérieures, nous empêchent d’agir comme nous le voudrions : regarder, aller, dire, prendre, faire…
Alors, il reste possible d’utiliser notre propre corps dans son entièreté – tel un bloc – comme force de résistance ou d’action.
Un caillou, une pierre : figée dans sa plus grande inertie, élaborée dans sa plus fine forme, ou projetant au loin toute sa masse. Celles de notre esprit.
Car le corps dans son intégrité est la « chose matérielle » qui « contient l’esprit tout entier ». Si fragile et imparfait soit-il, il possède donc cette propriété, cette qualité ultime, d’être plus puissant à déployer notre pensée, que ne le sont chacune de ses parties, même combinées.
La force ne dépend pas de la capacité physique, elle procède d’une volonté indomptable. (Gandhi)