The Last Ship // Saison 1. Episode 10. No Place Like Home.
SEASON FINALE
Je n’ai pas forcément hâte de retrouver The Last Ship l’année prochaine mais en tout cas cette première saison fût un divertissement plutôt efficace en son genre, voire même étonnant. Je ne m’attendais pas nécessairement à ce que la série ait une aussi bonne tenue de route et ce malgré les épisodes de remplissages (qui ne sont pas totalement ratés à mon goût). Après tout c’est l’été, on a besoin de déconnecter notre cerveau et je crois que The Last Ship c’est la série parfaite pour ce faire. L’équipe du bateau va enfin accoster après avoir mis au point le vaccin. Ils vont en effet avoir droit à un message d’Alfre Woodard : Amy Granderson. C’est bien évidemment la mère d’Alisha Granderson et tout cela était plutôt bien mené jusqu’au bout de la saison. En tout cas, je n’ai aucun regret vis-à-vis de la série étant donné que le tout fonctionne de façon assez efficace. Il fallait bien que l’on accoste de toute façon et ce même si de nouvelles menaces vont se mettre en travers de la route de notre équipage (comme prévu). Par ailleurs, j’ai trouvé presque assez étrange de voir que toute la famille de Chandler est finalement tombé très rapidement malade. Le père de Tom a prouvé qu’il était un vrai héros et c’est grâce à sa détermination que les enfants ont pu s’en sortir.
Mais Darien n’a pas été aussi chanceux, malheureusement. On sait de toute façon que si Darien avait survécue, tout ce que la série tente de mettre en place entre Chandler et Rachel (le côté flirt) n’aurait pas pu avoir de suite et cela aurait été dommage. Il vaut mieux dire au revoir à Darien maintenant et pouvoir aller de l’avant par la suite que de se la trimbaler maintenant et donc devoir la tuer plus tard de façon bête (car les personnages de ce genre là, quand on les garde en vie pour rien, meurent toujours de façon bête). Quoi qu’il en soit, Chandler a eu droit à l’une de ses plus belles scènes dans cet épisode car il fallait aussi quelques bons moments d’émotions. Cela n’aurait pas pu fonctionner sans des émotions. Par ailleurs, nous avons donc Amy incarnée par Alfre Woodard (Desperate Housewives). J’aime beaucoup cette actrice et son personnage a beau être très clair en apparence, je suis persuadé qu’elle cache beaucoup plus qu’elle ne semble le dire. Surtout quand elle parle du fait que le bunker du Président répond aux abonnés absents et qu’elle se retrouve donc soi-disant la seule à bord du navire à pouvoir gouverner.
Je me demande si elle ne nous fait pas une Revolution bis. Ensuite nous avons War Lords, une résistance que l’on a rencontré la semaine dernière. On va rapidement découvrir qu’au fond Amy n’est pas toute blanche (mauvais jeu de mots j’en conviens) et qu’elle cache beaucoup plus qu’elle ne semble bien pouvoir le dire. Pourquoi pas, son discours tient en plus de ça la route : « Doctor you know this, in the 14th century the Black Death wiped out 60% of the European population. The plague killed indescriminitely. The artists, scientists, thinkers, so few and precious to begin with were wiped out. It upended the social order and prolonged the Dark Ages 150 years. I can not let that happen here ». The Last Ship s’intéresse donc à la vue de ce nouveau personnage plein de potentiel qui pourrait être un élément important de la seconde saison. Pour le moment je me demande si finalement The Last Ship ne va pas devenir la nouvelle Revolution. Ce serait un mal pour un bien dans le sens où j’aimerais bien que justement les épisodes indépendants laissent place à des intrigues plus feuilletonnantes et suivies. Ils peuvent le faire vu que le public semble être assez fidèle au fil des épisodes.
Note : 6.5/10. En bref, fin de saison réussie.