On le sait, les parents sont souvent dépassés par leur progéniture, notamment en termes d’achats « cachés » ou par « accident » via les applications sur iPad et iPhone mais également Androïd, le cas qui nous intéresse ici. De nombreuses histoires ont défrayé la chronique ces derniers temps. Aujourd’hui, Google se voit donc dans l’obligation de rembourser pas moins de 19 millions de à des utilisateurs aux Etats-Unis.
Tout cela pour des factures de téléchargements effectués par des enfants. C’est en effet ce qu’a annoncé la Commission fédérale des télécommunications (FTC) américaine, jeudi dernier.
Rappelons que ces enfants avaient téléchargé sans l'autorisation d'un adulte des applications Google Play sur des téléphones utilisant le logiciel Android. Le groupe a également accepté de modifier ses procédures de facturation pour qu'un accord explicite soit obtenu avant qu'un paiement soit effectué pour une application sur mobile.
La FTC avait porté plainte contre Google en 2011, l'accusant de procédure déloyale en facturant les utilisateurs pour des montants accumulés par les enfants utilisant le site Google Play. De nombreux utilisateurs avaient reçu des factures allant jusqu'à plusieurs centaines de dollars.
« Les smartphones et les tablettes sont désormais partie prenante de la vie de millions de foyers américains », a souligné la présidente de la FTC, Edith Ramirez. Il est donc « essentiel de rappeler aux entreprises que des mécanismes de protection s'appliquent toujours et que les consommateurs ne doivent pas être facturés pour des achats qu'ils n'ont pas effectués », a-t-elle ajouté.
« Nous avons déjà procédé aux changements visant à s'assurer que les gens ont la meilleure expérience possible d'utilisation de Google Play. Nous sommes satisfaits de pouvoir mettre ce dossier derrière nous », a indiqué Google dans un communiqué publié après la décision de la FTC.
En janvier, c’était Apple qui avait accepté de rembourser au moins 32,5 millions de dollars aux Etats-Unis pour des achats réalisés à l'insu de leurs parents par des enfants qui jouaient avec des applications mobiles commercialisées dans sa boutique en ligne App Store.