Pétronille d'Amélie Nothomb

Par Emeralda @emeralda26000

Rentrée littéraire 2014


Le livre : 


Pétronille d'Amélie Nothomb aux éditions Albin Michel, 169 pages, 16 € 50.
Pourquoi cette lecture : 
Une rentrée littéraire n'est pas une rentrée littéraire sans un opus d'Amelie Nothomb. Je suis une inconditionnelle, j'assume et m'y plonge chaque année avec l'envie d'être surprise. 
Le pitch : 
"Au premier regard je la trouvai si jeune que je la pris pour un garçon de quinze ans".
Ce que j'en pense : 
On ne sait jamais comment va être le Nothomb de l'année et j'adore cela. 
Elle a beau publier comme un métronome, le contenu de ses ouvrages est à chaque fois une nouvelle cuvée différente tantôt sage, tantôt un peu autobiographique, tantôt enfantin en apparence, voir complètement barré ! 
Avec Pétronille, on a un nom déjà qui sonne et résonne dans l'esprit. C'est doux et chatouilleux en même temps. Un peu comme le champagne du début du livre, mais aussi pour toutes les autres bouteilles qui suivront. Ça vous réveille, ça vous titille, ça vous enivre un peu, beaucoup, ça vous emporte...
Un Nothomb, cela peut s'avaler d'un trait, très vite, sans presque respirer. 
Personnellement, je savoure chaque phrase. Je prends mon temps, je flâne dans ces intrigues ordinaires pas banales. Contresens ? Même pas, c'est tout l'écriture d'Amelie ça. 
Écriture toujours pure et musicale, qui fait mouche grâce à un choix des termes évident, mais qui souligne aussi le travail de l'auteur, sa folie et / ou son génie. 
Cet opus m'a beaucoup plu et il a le mérite aussi de pouvoir redonner le sourire, bien que l'atmosphère devienne lourde, pesante, voir glauque...  
Une cuvée 2014 pétillante, rafraîchissante (même si les températures au moment de ma lecture auraient pu être un poil plus haute sans que cela m'ennuie), drôle, légère comme les bulles d'un excellent champagne. 
Et puis, un final bien différend qui confirme que les comiques sont aussi les meilleurs dramaturges. 
Et s'il fallait mettre une note : 16 / 20