Coupant court aux attentes, pratique, parfois meilleur marché, l’achat de jeux en version dématérialisée, mis à part pour les inconditionnels collectionneurs qui aiment garnir leurs étagères de boîtes (on les comprend…), semble réunir tous les avantages. Mais qu’en est-il de l’aspect écolo, du côté émissions de Co2?
Pas si vert que ça le dématérialisé?
The Journal of Industrial Ecology révèle, dans une étude, que les émissions de Co2 relatives à la distribution de données supérieures à un volume de 1,3 GB via un support physique sont moins élevées si elles le sont via un disque optique, dans ce cas, un Blu-Ray.
En poussant plus avant l’étude, et en se basant sur les PS3 vendues avant 2010, pour un jeu vidéo d’une taille moyenne de 8,8 Go, l’écart entre la distribution physique en magasin et celle via internet, peut varier de 1 à 6 kg de Co2 par titre en faveur de la version vendu en magasin. Si on multiplie ces quelques kilos par le milliard de titres achetés en version dématérialisée en 2010 sur le PSN, soit plus d’un milliard, ça fait tout de suite beaucoup…
Alors certes, cette étude (disponible dans son intégralité ici) se base sur des données de 2010, et les normes domestiques de consommation d’énergie sont en constante évolution, revues à la baisse et favorisant l’économie. Mais malgré tout, la réalité de 2014 ne devrait pas être si différente. Restera à savoir si une telle étude pourra à nouveau être réalisée dans 5 ans. Avec le trend actuel du tout dématérialisé, d’ici là, il n’y aura vraisemblablement plus de jeux vendus en boite du tout!
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