L’impact visuel du futur centre tel qu’il a été esquissé est « contestable », selon Sébastien Bourbigot© PHOTO ILLUSTRATION SIL
Publié le 09/09/2014
http://www.sudouest.fr/2014/09/09/dur-a-avaler-pour-les-medecins-1665506-1336.php
Jeudi dernier, la préfète du département a convié les élus du SIL et les représentants de trois associations : Nature Environnement 17, Pays rochefortais Alert' (PRA), et le collectif Santé-environnement du littoral (SEL) à une réunion afin de présenter les « évolutions du centre de traitement des déchets d'Échillais », qui reprenaient des éléments actés au cours d'une venue de la ministre de l'Écologie Ségolène Royal à La Rochelle : démarches pour mettre en place des collectes de biodéchets, dimensionnement à la baisse de l'incinérateur (74 400 tonnes à 69 000 tonnes, « Sud Ouest » du 23 août).Reste que le communiqué de presse publié par la préfecture après la réunion passe mal auprès du collectif SEL, regroupant une vingtaine de médecins dans le Pays rochefortais, notamment le passage stipulant que « les débats ont permis de mettre en évidence […] l'efficacité des nouvelles technologies mises en œuvres dans les incinérateurs de dernière génération et l'absence d'impact direct sur la santé ». « Il ne s'agit pas de notre position et nous l'avons rappelé » rétorque le collectif, dont la position reste que « l'application des dernières normes diminue le rejet de certaines dioxines sans qu'il n'ait jamais été prouvé que cela diminuait ou supprimait le risque de cancer autour des incinérateurs » tandis que « la présence d'autres polluants dans la fumée des incinérateurs suscite notre inquiétude ».