

On m'avait prévenue, habille-toi, on sera à 3000 mètres d'altitude, à Colomi il fait très froid. J'avais répondu mais non, la montagne, le froid, ça me connaît, dans les Alpes on est en short à 14 degrés. Oui, sauf que j'ai vite déchanté : à Colomi, il ne fait pas simplement frisquet, non... C'est à mourir congelé sur place !!! Quand il y a du soleil, on se dit qu'allez, courage, on va supporter. Mais quand il se cache, c'est le frigo ! A ma décharge, je crois qu'on m'avait un peu menti en sous-estimant l'altitude... Passons. Colomi est donc, mis à part son climat glacial et humide, une charmante bourgade située sur la nouvelle route vers Santa Cruz, ce qui en fait un centre névralgique pour ce qui est des échanges commerciaux. La région est d'ailleurs encore très rurale et ses marchés débordent de fruits et légumes de toutes sortes, produits dans le coin ou venant tout droit des régions tropicales, puisque Colomi est aussi la dernière barrière montagneuse avant le Chapare.





C'est là que s'achève mon voyage en Bolivie. Je quitte cette fois le pays sans amertume, sans crainte, sans drame. Juste la joie d'avoir retrouvé mon beau pays, de m'y être sentie accueillie et chez moi comme jamais et l'envie d'y revenir très vite.
