Une pizza ?
En Suisse, le respect des normes d'hygiène des établissements publiques semble être du ressort des cantons. En matière d'hygiène, on ne rigole pas par ici les acteurs de ces établissements en tremblent.Des cornets à la crème ?
Qui sont ces acteurs, justement ? Question facile, réponse claire : Une autorisation est nécessaire pour toute manifestation, dès lors qu'elle comprend une remise payante de mets ou de boissons ou de la danse dans un établissement public ou un autre lieu accessible au public (sauf dans le cadre familial).Nourriture contrôlée, salubre...
Une patente d'établissement public doit être demandée, s'il s'agit de ce genre d'établissement. Dans ce cas, le service ad'hoc, dans mon canton il se nomme SCAV, service de la consommation et des affaires vétérinaires, met son grain de sel : "Nos missions- Nous protégeons les consommateurs contre les risques pour leur santé et contre la tromperie.
- Nous protégeons les animaux, nous veillons à leur bien-être et à leur santé.
- Nous protégeons les entreprises contre la concurrence déloyale.
- Nous percevons des redevances dans le domaine commercial.
- Nous protégeons la population contre les risques liés aux chiens dangereux."
Jusqu'ici pas de quoi en faire un billet, sinon pour remercier le SCAV d'exister. Pourtant deux affaires viennent de défrayer la chronique, deux restaurants qui ont subi les foudres du service et qui ne vont pas s'en remettre. Deux histoires qui me font me demander ce que je préfère, entre un bon moment passé dans un restaurant duquel je ressors vivante ou des régulations qui dérapent.
Le premier est le Cercle italien de La Chaux-de-Fonds, l'endroit où il faut aller si l'on souhaite manger une bonne pizza dans le coin, dit-on. Les avis sur TripAdvisor sont presque unanimes. Or le torchon brûle entre le restaurant et le SCAV. Voici le résumé du film : L’inspecteur arrive en pleine préparation du coup de feu de midi. Le patron de l’établissement refuse le contrôle inopiné, ce qui est inégal, reçoit une menace de fermeture de son restaurant. Il a conscience de s’être mis dans une situation délicate mais estime que le SCAV devrait mettre de l’eau dans son vin. Il ne remet d’ailleurs pas en cause le fond du travail du service mais sa forme. Il se bat, puis se lasse, il fermera son établissement à la fin de l’année.
On le voit bien, sa cuisine a déjà connu de nombreux plats
du jour et autres pizzas, mais est-ce un crime ?
Mais ce n'est pas tout, il y a aussi le tenancier du restaurant des Roches-de-Moron, un restaurant de campagne qui annonce la fermeture de son établissement après 16 ans de succès. Il avait déjà menacé de raccrocher son tablier il y a deux ans, excédé, disait-il, "par l'attitude contre-productive du SCAV". Un courrier l'a informé le que suite à une série d'infractions, sa patente lui serait retirée, notamment d'avoir usé de violence et empêché les organes compétents d'accéder à ses locaux, tiens, tiens c'est une manie de débarquer en fin de matinée (alors qu'ils attendaient 125 personnes pour le service de midi). Il a également violé l'obligation de fournir les renseignements sur son personnel comme on le lui demandait après un contrôle portant sur le travail au noir. La paperasse, il l'avoue, ce n'est pas son truc. "Qu'ils viennent chercher ma patente, avec les conséquences que cela implique. Je fermerai mon établissement, et je ne travaillerai plus de toute ma vie, faut pas rêver! " (D'après Sylvie Balmer sur arcinfo.ch )
Et moi qui rentre de Chine, qui ai survécu sans me poser trop de questions, j'ai dégusté de bien bonnes choses. J'ai ricané en lisant des histoires d'abus d'autorité et en les relatant. "Jamais ça n'arriverait chez moi, les choses sont claires et nettes..." Tu parles ! Des règles très strictes appliquées avec rigidité me font me demander comment serait jugée ma cuisine et surtout me privent d'une bonne pizza et d'un dessert pris en admirant une vue exceptionnelle sur la France depuis des Roches-de-Moron.
Benoist Vaucher, tenancier du Cercle Italien depuis 18 ans, mettra la clef sous le paillasson à la fin de l’année. La fréquentation de son établissement n'est pas en cause. Le restaurant accueille quelque 28000 clients chaque année. Benoist Vaucher confie son épuisement après ses déboires avec le Service cantonal de la consommation et des affaires vétérinaires (Scav), déjà largement évoquées dans nos colonnes. Il dénonce les imperfections du système qui nuisent à une profession déjà de plus en plus difficile. Des précisions dans l'édition de L'Impartial du 11 juillet.
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Benoist Vaucher, tenancier du Cercle Italien depuis 18 ans, mettra la clef sous le paillasson à la fin de l’année. La fréquentation de son établissement n'est pas en cause. Le restaurant accueille quelque 28000 clients chaque année. Benoist Vaucher confie son épuisement après ses déboires avec le Service cantonal de la consommation et des affaires vétérinaires (Scav), déjà largement évoquées dans nos colonnes. Il dénonce les imperfections du système qui nuisent à une profession déjà de plus en plus difficile. Des précisions dans l'édition de L'Impartial du 11 juillet.
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Le Cercle Italien fermera à la fin de l’année. Son tenancier met en cause l’attitude du Service de la consommation et des affaires vétérinaires.
Benoist Vaucher, tenancier du Cercle Italien depuis 18 ans, mettra la clef sous le paillasson à la fin de l’année. La fréquentation de son établissement n'est pas en cause. Le restaurant accueille quelque 28000 clients chaque année. Benoist Vaucher confie son épuisement après ses déboires avec le Service cantonal de la consommation et des affaires vétérinaires (Scav), déjà largement évoquées dans nos colonnes. Il dénonce les imperfections du système qui nuisent à une profession déjà de plus en plus difficile. Des précisions dans l'édition de L'Impartial du 11 juillet.
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Le Cercle Italien fermera à la fin de l’année. Son tenancier met en cause l’attitude du Service de la consommation et des affaires vétérinaires.
Benoist Vaucher, tenancier du Cercle Italien depuis 18 ans, mettra la clef sous le paillasson à la fin de l’année. La fréquentation de son établissement n'est pas en cause. Le restaurant accueille quelque 28000 clients chaque année. Benoist Vaucher confie son épuisement après ses déboires avec le Service cantonal de la consommation et des affaires vétérinaires (Scav), déjà largement évoquées dans nos colonnes. Il dénonce les imperfections du système qui nuisent à une profession déjà de plus en plus difficile. Des précisions dans l'édition de L'Impartial du 11 juillet.
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