Question : Dignity or not dignity ?
Soyons clairs. je ne lirai pas le livre de Valérie Trierweller.
Non pas que je sois choquée, mais simplement, que ça ne m'intéresse pas. D'autant que nos médias chéris, ont eu le chic, de nous dégueuler quelques passages, assez significatifs, pour en cerner le contenu.
Et, voilà le bal des hypocrites, de se délecter de critiques assassines à tout-va !
Et, tout le monde d'y aller de sa petite morale, bien pensante, sur ce récit autobiographique, d'une femme, blessée par un Chef d'Etat, qui n'a pas besoin de ça.
Comme le dit, si bien, Bourvil :"On a beau être des gens bien élevés, on y prend goût !"
Certes, le livre semble être à charge, mais de là, à condamner l'auteure, en la qualifiant de tous les noms. Non.
C'est ainsi, que le terme fatidique de "dignité" a été prononcé à outrance, à l'encontre de cette chère Valérie, qui en a manqué. Après tout, jusque là, les premières Dames de la République, non moins bafouées, avaient la décence de la fermer. Elles, elles étaient dignes !
Sauf que, moi, là, je m'énerve.
J'en ai marre et plus que marre de cette fameuse dignité féminine, contre laquelle on ne doit rien entreprendre, au risque de compromettre une certaine réputation masculine.
Voilà pourquoi, j'affirme et revendique (attention, je vais être vulgaire) emmerder cette dignité.
Au nom de quoi, les femmes, depuis que le monde est monde, doivent s'astreindre à un silence bienséant, lorsqu'elles sont victimes d'agissements, plus ou moins infamants, de la part de ces messieurs ?
Je m'interroge et oui, je m'emporte, car c'est précisément, ce "silence digne", qui entretient des humiliations, des harcèlements et toutes sortes de maltraitance, à l'égard des femmes, d'ici et d'ailleurs.
Aussi, quelle qu'elle soit, la parole est salvatrice, car c'est grâce à elle, que l'action est possible.
J'encourage donc, toutes les femmes et tout être en souffrance, à l'ouvrir grande, pour que cesse une Omerta toxique et qu'enfin, chacun prenne ses responsabilités. Avec Dignité.
Quant à M. Hollande... Pffff... Les mots me manquent...
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