En fait, ce qui se produit avec le Web 2.0 ressemble à peu près à ceci :
- De plus en plus de blogs rédigés dans des "amateurs", seuls ou en collaboration, arrivent à gagner une popularité suffisante pour concurrencer les médias "mainstream". Ces blogs permettent en plus le contenu généré par les internautes. L'effet cumulé est une perte de contrôle total du contenu (toujours d'un point de vue mainstream) via une décentralisation de l'information. en gros, n'importe qui peut dire n'importe quoi.
- En même temps, les sites Web des principaux acteurs tels que Sportsnet, TSN et RDS doivent eux aussi permettre le contenu généré par les internautes et assure rune production suffisante de nouveau contenu afin de bien performer dans les engins de recherche. Plus de contenu oblige ces dinosaures à réduire la qualité. Plus de concurrence, oblige ces carnivores de cote d'écoute et internautes à jouer la carte du scandale et de la rumeur.
- Finalement, ce n'est pas Web 2.0 du tout, mais c'est en ligne avec la prolifération d'informations, des panels d'experts de tous les niveaux et sur tous les sports voient le jours un peu partout. Les amateurs de sports n'ont jamais eu autant d'information à se mettre sous la dent et ils en redemandent. Forcément, dans la tempête, plein d'inepties sont prononcées.
Maintenant, vous avez des histoires comme celles de Gretzky qui deviendrait GM pour les Maple Leafs. L'idée en soi défie les lois de l'intelligence, mais elle devient tout de même populaire, est débattue par les "spécialistes" ... et doit être démentie par Gratzky lui-même. L'histoire de Patrick Roy comme entraîneur avec l'Avalanche est similaire. À ce que je sache, Roy n'a jamais été formellement approché par l'Avalanche. Cela n'a pas empêché beaucoup de gens de débatte le pour ou contre de la chose, de demander à Roy ses intentions et même de finir la "nouvelle" sur une déclaration de Roy qui voulait rester avec les Remparts. Tous ça, sans aucun fondement réaliste.
Et que dire des propos de François Gagnon dernièrement à propos de la guerre en Koivu et Kovalev. Une autre histoire sans fondement qui attire beaucoup d'attention et qui n'aurait jamais été produite sans le désespoir d'un journaliste de demeurer dans la tête des amateurs de sports innondés d'informations à l'ère du Web 2.0...