.ARTICLE DE WIKIPEDIA
La constante de Hubble (H0) est le nom donné en cosmologie, à la constante de proportionnalité existant aujourd'hui entre distance et vitesse de récession apparente des galaxies dans l'univers observable. Elle est donc reliée à la fameuse Loi de Hubble décrivant l'expansion de l'univers. Elle donne le taux d'expansion actuel de l'univers. L'unité SI de la constante de Hubble est s-1, mais il est d'usage de l'exprimer en (km/s)/Mpc.
Bien que dénommée « constante », ce paramètre cosmologique varie en fonction du temps. Il décrit donc le taux d'expansion de l'univers à un instant donné
Les observations actuelles concordent approximativement vers une valeur tournant autour de 70 (km/s)/Mpc1. Cela signifie qu'une galaxie située à 1 mégaparsec (environ 3,26 millions d'années-lumière) de l'observateur s'éloigne du fait de l'expansion de l'univers (et donc hors effet d'un mouvement propre de l'objet, négligeable à très grande distance) à une vitesse de 70 km/s. Une galaxie située à 10 Mpc s'éloigne à une vitesse de 700 km/s, etc.
Une conséquence a priori surprenante de la loi de Hubble est qu'une galaxie qui serait située à plus de 4 000 Mpc (14 milliards d'années-lumière) s'éloignerait de nous à une vitesse supérieure à la vitesse de la lumière. Ceci indique simplement que l'interprétation en termes de mouvement des galaxies dans l'espace devient impropre à très grande distance. La relativité générale explique qu'il faut considérer que l'on est en présence d'une expansion de l'espace lui-même.
COMMENTAIRES
La grande preuve de la justesse de la théorie de l’expansion et partant de la genèse par big-bang est la mesure du décalage vers le rouge des galaxies en fuite. Il s’agit d’un effet Doppler classique qui tend à relâcher les longueurs d’onde à mesure qu’un corps s’éloigne et à l’inverse à les contracter quand il se rapproche
On détermine cette vitesse de fuite au moyen de la constante dite de Hubble qui n’est constante que de nom. En effet sa détermination est extrêmement fluctuante et repose sur l’exacte mesure des distances des galaxies et elle varie dans le temps en fonction du taux de l’expansion de l’espace. Par principe, une constante doit refléter un phénomène dont la nature est d’être invariable ce qui n’est pas, le cas ici. Mais surtout les calculs aboutissent à une aberration : à 14 années-lumière, une galaxie se déplacerait à une vitesse supérieure à celle de la lumière.
Ce qui est fascinant dans cette affaire, c’est que cette conséquence absurde ne semble nullement remettre en cause les fondements des calculs. L’argument pour se justifier est tout aussi pitoyable et illogique : c’est l’espace qui lui se déplacerait au-dessus de la vitesse de la lumière ! Un scientifique qui garderait encore toute sa raison se rendrait compte que « quelque chose est pourri au royaume de l’astronomie » et chercherait ailleurs une autre explication. En particulier, il pourrait se demander si effectivement nous n’aurions pas affaire à un phénomène dont la nature est d’être constant, de sorte que la constante de Hubble puisse l’être vraiment. La perte d’énergie des photons en circulation se trouvant liée à la distance parcourue, il pourrait s’interroger sur le rôle de l’espace « en tant que tel » et sa possible résistance au mouvement. Comme nous l’avons montré dans l’article précédent, l’espace n’est pas vide de sorte qu’il en résulterait des vitesses infinies, mais il se compose d’une substance et « il en coûte » en énergie de le traverser.
L’homogénéité absolue de cette substance ou prématière fait qu’elle oppose la MEME résistance en tous lieux, si bien qu’il s’agit un phénomène absolument uniforme et invariable. Sur cette base, nous pouvons effectivement fonder la valeur d’une constante qui le soit effectivement. Pour notre part, nous avons démontré mathématiquement que sa valeur théorique calculée est de : Ho = 71081, 34126 m/s, et cela sans incertitude.