Amphoria (T2/6) Jérusalem

Publié le 09 septembre 2014 par Un_amour_de_bd @un_mour_de_bd

Chronique « Amphoria (T2) »

Scénario de Marc Legendre, dessin de Charel Cambré

Style : Aventures fantastiques, Ado-adultes

Paru chez Paquet le 28 aout 2014, 56 pages couleur, 9.95 euros
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L’histoire

Dans le monde ravagé d’Amphoria 2047, nos héros sont en bien mauvaise posture. Bobette, à terre, semble morte. Bob et Jérusalem, pris en chasse par le commandant Hemlock à bord d’un hélicoptère, s’enfuient pour ne pas se faire trouer la peau.
Profitant du vol stationnaire de l’engin, Jérusalem endommage le véhicule qui s’écrase. Puis, sans pitié, elle se débarrasse du survivant du crash.
Dans l’appartement de Barabas, Lambique et Jérome sont démunis.
Assistant à l’anéantissement de son laboratoire, le professeur Barabas, prisonnier du docteur Crimson accepte alors de collaborer avec son tortionnaire.

Ce que j’en pense


En ce début de tome 2, tout est en place. Un piège total (Bobette morte, Bob et Jérsalem sur Amphoria en 2047, le laboratoire détruit, Barabas dans les griffes de Crimson). Tout semble perdu… Dans ces conditions dramatiques, les héros, séparés dans des lieux et temps différents, vont trouver, chacun à leur manière, une façon de s’en sortir.
C’est donc un scénario « chorale » très dynamique (on suit alternativement chacun des quatre groupes) que construit Marc Legendre.
Mené à fond de train, (excepté le groupe « comique » de Lambique et Jérome), il enchaîne les scènes d’action.
Legendre y développe aussi un personnage très moderne et vraiment intéressant : Jérusalem. Une fille d’Amphoria, habituée au combat et au franc-parlé.
Un peu moins perdu dans les références de la série d’origine, j’ai sans doute plus accroché à ce second opus (sur six annoncés) qui arrive moins d’un an après le premier. L’action omniprésente et les enjeux dramatiques sont bien amenés et mettent en valeur l’univers de la série. Ce n’est pas une révolution, mais une série qui s’installe proprement.

Le dessin


Sur “Jérusalem”, Cambré assure un dessin toujours aussi moderne. Un trait nerveux, des cases dynamiques et des expressions un peu exagérés. Ca se lit bien. Le contrat est rempli.

Pour résumer


Voici donc déjà le second tome de la version modernisée de “Bob et Bobette”. Si vous n’y connaissez rien à la série originelle (comme moi) pas de soucis ! Legendre et Cambré nous offrent un second opus à fond la caisse, qui alterne constamment entre quatre intrigues parallèles. De quoi se faire plaisir, sans prise de tête, pour un public ado-adulte, en recherche de divertissement.