:star: Envoûtements de Sylvia Day
Nombre de Pages : 272 Pages
Editeur : MICHEL LAFON
Date de Sortie : 4 septembre 2014
Langue : Français
ISBN-10: 2749922208
ISBN-13: 978-2749922201
Prix Editeur : 14,95€
Disponible sur Liseuse : OUISon résumé :
Max Westin. Le sexe incarné. Elle l’a vu, l’a senti au premier coup d’œil. Tout en lui est un peu rude, un peu grossier. Un être primitif. Comme elle l’était avant. Il retient sa main un peu trop longtemps et son regard pénétrant lui signifie clairement son intention de la posséder, de la dresser. – Victoria. Rien qu’un mot, son nom, mais dit d’une manière si possessive qu’elle peut presque sentir la laisse autour de son cou. – C’est dans ta nature, lui murmure-t-il, l’envie d’être prise… " Ainsi commence le jeu du chat et de la souris. Entre illusions, séductions et soumissions, la partie est lancée et, quand la passion s’en mêle, qui de Max ou de Victoria portera finalement le collier ?
Mon Avis :
Sylvia Day est un auteure que j’ai découvert avec sa série Crossfire que j’avais adoré. J’avais envie de lire d’autres récits de sa plume pour me faire une idée de ce qu’elle pouvait faire d’autre. Autant vous dire que je suis tombée de très haut. Pourtant, la trame de fond de l’histoire était des plus sympa : une familière qu’un chasseur doit dresser pour lui trouver un nouveau sorcier car c’est leur loi… La romance paranormale semblait prometteuse et connaissant Sylvia Day, les scènes coquines plus que sensuelles.
Tout était réuni pour me plaire et pour que je passe un très bon moment.
La chute fut rude. Dès le départ, les deux protagoniste ne pensent qu’au sexe. C’est bien simple, pour combattre et dresser Victoria, l’héroïne, Max, se sert du sexe pour parvenir à ses fins. Ça aurait pu être vraiment chaud bouillant et pourtant j’ai vite été refroidie, genre la bonne douche froide que vous n’attendiez absolument pas. Pourquoi ? Parce que c’est super vulgaire et d’un cru à la limite (ou pas) du porno pour mec en manque. Ce n’est ni sensuel ni "beau". C’est même parfois assez risible. Max le chasseur-sorcier et Victoria le familier sans maître vont passer le plus clair de leur temps à s’envoyer en l’air appuyé par des descriptions parfois assez trash et des expressions qui frisent le cliché pornographique. Je vous éviterai les exemples parce que non… Ce n’est absolument pas à mettre devant des yeux sensibles. De plus, la relation de soumission sur lequel s’appuie l’histoire, m’a un peu mise mal à l’aise. En général, ça ne me dérange pas mais quand les propos décrivant l’héroïne deviennent insultant, j’ai du mal.
Vous dire à quel point, j’ai été choquée parce que je n’ai absolument pas reconnu le style de l’auteur, est peu dire. Ce genre de livre ne lui ressemble pas ou peu… Ou alors, je n’ai plus l’habitude de la lire mais là je dois avouer que ça n’est pas passé chez moi. Quant à l’histoire, elle se résume à peau de chagrin, une peau déjà bien élimée par les parties, pas très fines, de jambes en l’air auxquelles se livrent les héros et ce sur…Trois parties bien distinctes. En fait, l’histoire ne se suit pas vraiment. On dirait plus des novellas mises bout à bout.
En conclusion, si vous vouliez lire une romance sensuelle, histoire de vous faire rêver un peu, passez votre chemin. Malgré une trame de fond qui avait tout pour être sympa, l’auteure a, je pense, trop abusé d’un style peu compatible avec le genre. Ni romance, encore moins romantica, Envoûtements est composé de trois novellas à la crudité et aux propos assez surprenants pour son auteur. Est-ce du à la traduction plus qu’à sa propre prose ? Je ne sais pas, mais tout ce qui en ressort, est une certaine déception. Heureusement ça se lit très vite !