Refuge Robert Blanc. L'anticyclone annoncé depuis trois jours serait-il arrivé ? Ciel presque bleu, mais neige sur le sol et brouillard résiduel. Départ pour le col de la Seigne en traversée. La neige ne glisse pas trop et le rocher est du bon granit.
Les passages les plus difficiles sont équipés de chaînes. Les bouquetins filent devant nos pas. On monte et on descend sous le glacier et l’Aiguille des Glaciers. Peut-être, le plus beau sentier du tour du Mont-blanc. Une variante qui vaut le coup. Les bretons nous ont-ils suivi ?
Arrivée au col, on croise les marcheurs qui viennent des Mottets et on aborde la descente sur la Casermate, une casemate pour douaniers et gardes frontières relookée en abri avec documentation diverse. Passage sous le refuge Elisabeta Soldini.
Le chemin continue jusqu’à la main. Une forme qui termine le glacier du Miage qui descend bien bas avec son manteau de caillasse.
On attaque la montée bien fatigante vers Arp-Vieille supérieure. Casse-croute. Puis encore un peu de montée et descente vers le lac Chécroui et le Col Chécroui. Puis en courant ou presque on dévale le chemin vers Plan Chécroui - Dolonne et enfin Courmayeur. On se pose à l’auberge Venezia. Achat de vivres dans la plus chère salumeria d’Italie, prosciutto, mortadella et fontina. Oui, Courmayeur est une ville friquée et un peu snob. Très bonnes tagliatelles au porcini (bolets) freschi.