Salut tout le monde !
Aujourd'hui, une critique à chaud, puisque je viens de terminer le livre, à l'instant, là tout de suite, il y a même pas une minute. Et que dire de cette fin, la fin de cette série qui nous aura tenue en haleine le temps de ses trois tomes. Terminons ensemble les aventures de Tris et Quatre, dans le dernier tome de Divergent : Allégeance.
L'histoire :
Après le message plus que déroutant d'Edith Prior, énonçant qu'il y a un dehors et qu'il faudrait le rejoindre une fois qu'il y aurait suffisamment de Divergents, Evelyn, la chef des sans-factions s'empare des rennes du pouvoir pour instaurer une tyrannie. Tris, Christina, Cara et la majorité de leurs amis sont enfermés, attendant leur jugement poru trahison. Le système des factions est aboli et chacun essaye difficilement de se faire une place dans ce nouvel univers.
Jusqu'au jour où tous tombent d'accord sur le fait qu'ils doivent allé chercher ce qu'il y a dehors. Un petit groupe commando part alors dehors : Uriah, Tris, Quatre, Christina, Caleb, Peter et Cara. Et ce qu'ils vont découvrir va faire vaciller toutes leurs certitudes et même leur identité. Pourront-ils réussir à éviter une nouvelle guerre dans la ville entre Marcus qui dirige les loyalistes, pour rétablir les factions et Evelyn, qui être prête à sacrifier tout le monde pour maintenant une ville sans faction ?
Mon avis :
Accrochez-vous, les amis, ça va être long ! Comment ne pas être stupéfié et sans voix après une fin aussi spectaculaire ? Essayons de ne pas partir dans tous les sens.
Véronica Roth met enfin en place son idée quant à la Divergence. Ce mot est presque l'un des premiers que l'on a découvert dans le tome 1 et il nous suit pendant toute la série, étant omniprésent, mais sans que nous sachions vraiment ce qu'il représente. Enfin, on comprend que la Divergence est une forme génétique pure. La société ancienne ayant détraqué les gênes de la population pour chacun les faire penser d'une certaine façon, la Divergence est le retour à un patrimoine génétique pur et normal.
Mais dans le complexe que les Audacieux vont découvrir en dehors de la ville, les GP comme ils les appellent (génétiquement purs) ont un statut privilégié par rapport aux GD (génétiquement déficients). Les GDs étant réellement considérés comme déficients, ils sont considérés comme moins intelligents, ne peuvent pas accéder aux plus hauts postes, ne sont pas écoutés. Bref, leur statut est vraiment inférieur.
Mais surtout, les amis comprennent que Chicago, leur ville, est une enceinte fermée dans laquelle ont été placées des personnes avec des gênes rectifiés. Ils ont été enfermés dans une enceinte en attendant qu'ils se reproduisent, jusqu'à parvenir à une génération de GP. Ce qu'est Tris.
Mais pour tous, en plus d'apprendre que leur vie entière est bâtie sur un mensonge, apprennent des chaoses sur leur parcours propre et sur leur histoire et tous ne le vivront pas bien. Notamment, Tris et Caleb apprennent que leur mère venait de ce complexe, du Dehors et qu'elle a intégré la ville parce qu'elle avait un patrimoine génétique pur.
Quatre en revanche, apprend qu'il n'est pas réellement Divergent mais qu'il s'agit d'une forme évoluée de déficience. A partir de ce moment là, ses certitudes sur son identité s'envole. Il a l'impression qu'on lui a volé sa vie, entre son enfance maltraitée, sa vie construite sur le mensonge de la ville et ses gênes déficients. Sa personnalité se délite petit à petit, tandis qu'il a l'impression de ne plus être le même.
Alors que dépuis le début Quatre était le pilier et tirait Tris vers le haut, à partir de ce moment là, les rôles sont inversés. Tandis que Tobias vacille, tatônne, hésite et se perd, Tris gagne en assurance, devient la meneuse implicite mais reconnue du groupe et devient le membre fort du groupe. On sent particulièrement dans ce tome la maturité qu'elle a acquise depuis le début de son histoire. lors au début qu'elle se cherchait, qu'elle ne savait pas dans quelle direction aller et quel projet soutenir, on la voit désormais sûre d'elle, libre de ses choix, indépendante et forte et surtout, sachant choisir ses combats.
Ce tome donne en plus toute la profondeur au côté dystopique de la série. On comprend qu'en fait la ville n'était qu'une expérience et cela rend les choses cruelles d'une certaine façon. Comme élever des hommes et des femmes dans un but précis alors que ceux-ci pensent vivre leur vie en toute indépendance et pensent faire leurs choix en toute liberté. Mais Véronica Roth manipule tout ceci d'une mains de maître et rend le tout plus que crédible.
Concernant la fin, je ne voudrais pas soipler pour ceux qui ne l'ont pas encore lu, je dirai simplement que j'admire le courage de l'auteure d'avoir maintenu son idée jusqu'à la fin et qu'elle ne rend le tout que plus cohérent. Malgré les critiques qui se sont abattues sur ce point précis, je dirai simplement que je ne suis pas d'accord et que même si on ne l'attendait pas de cette façon, cette fin est en harmonie parfaite avec le reste de l'histoire et qu'il aurait été décevant que l'auteur change son fusil d'épaule uniquement pour ne pas décevoir ses lecteurs. Et un point que je trouve particulièrement positif dans cette fin est qu'elle est vraiment marquante et surtout, on ne peut pas s'y attendre. Et cea devient rare maintenant alors j'ai beaucoup de respect pour les auteurs qui arrivent à me surprendre. Alors le mot de la fin : Véronica Roth, MERCI !