Si on vous dit Lido, vous pensez à une revue parisienne sans égal, à un spectacle fait de strass et de paillettes, mais avez-vous une idée de ce qui vous attend lors d’une soirée passée dans cette maison parisienne ?
C’est grâce à Justine et Anne-Cécile que nous avons pu découvrir toutes les subtilités contenues dans les 6 étages du bâtiments et avoir le plaisir d’assister au spectacle en soirée.
Situé sur les Champs Elysées, ce cabaret bien connu, était initialement au 78 avant d’être ici au 116.
Il a ainsi traversé les guerres, l’Occupation, et s’agrandit dans les années 1970 pour venir s’établir dans son nouvel emplacement de plus de 7 500 mètres carrés. C’est ainsi que nous allons le découvrir…
C’est d’abord sous les strass du lustre, que nous commençons à découvrir l’entrée, et son faste laisse présager de ce qui nous attend à l’intérieur.
La salle a en effet une particularité, depuis les 1150 places, la scène est déjà très proche de l’assistance, et aucun pilier n’entrave la vue. En effet seule poutre en béton de 45 mètres de long parcourt l’ensemble. La salle apparait alors non préparée pour le soir, et déjà elle impressionne. Sur la scène, on note la proximité et la marche qui se crée le soir, quand la scène prend de la hauteur pour former une estrade. Du balcon, on admire la salle et on s’impatiente de pouvoir admirer le spectacle.
Mais la revue du moment « Bonheur » c’est tout de même 600 costumes, dont une bonne quantité de chapeaux et coiffes ouvragées. Le souci étant de les maintenir en bon état et de leur trouver une place. Nous noterons ainsi au cours de notre visite, que les chapeaux et accessoires en plumes sont souvent accrochés en hauteur quand ils ne sont pas rangés sur des étagères.
En effet, dans les costumes en effet, on note la présence de plumes véritables, en particulier de faisan. Boa, vestes, chapeaux, tous incorporent avec audace des plumes chamarrées. Extrêmement fragiles, les placer en hauteur reste une solution pour en prendre soin.
Ainsi donc nous découvrons comment sont rangés les éléments, et nous imaginons comment lors de la soirée, tout est organisé. Nous passons alors dans les loges de changements rapides.
Ici nombreuses sont les étagères et les penderies. Tout est étiqueté, noté et nommé afin que tout soit bien à sa place.
C’est avec avidité que l’on découvre les accessoires, avant de découvrir les décors qui constituent les tableaux du spectacle. Je découvre avec étonnement un tableau indien, et cela attise davantage ma curiosité.
Ici nous découvrons les loges des danseuses, dont chacune a souvent personnalisé sa place. Par respect pour leur intimité, nous ne nous attardons pas trop.
Nous allons passer dans d’autres méandres de couloirs et de niveaux pour découvrir les décors. Nous allons découvrir la machinerie qui est à l’œuvre dans le bâtiment.
On découvre alors la patinoire, et le temple indien haut de 5 mètres.
En remontant, nous nous dirigeons vers la scène, et surtout juste l’espace qui se trouve derrière pour découvrir une porte par laquelle entre tous les soirs un cheval, gardé au pré en journée, un décor tout en strass roses, et bien d’autres costumes et chapeaux de plumes en hauteur.
Nous partons ensuite vers la salle, le bar, l’escalier lumineux et l’entrée. Nous reverrons tout cela le soir venu, vivant et animé.
Comme il est interdit de prendre des photos au Lido à l’exception d’une table bien spécifique, nous y prenons place. La magie commence, et les tableaux s’enchainent. Nous allons voir défiler pas moins de 23 décors.
La chanteuse devient narratrice et nous aide à pénétrer dans chacun des nouveaux tableaux. Les parties dansées et chantées, alternent avec des numéros diverses (jonglage, patinage artistique, tissu aérien, et clown), souvent de très bonne qualité.
Les tableaux nous font passer de Paris et de son univers de mode,
aux cafés et au Paris by night…
… avant de nous emmener beaucoup plus, loin en voyage…
Shiva et sa roue, les boules lumineuses, et les accessoires aux mains multiples, ça y est on est en Inde.
Eléphant grandeur nature, costumes multiples, et formations variées, nous sommes charmés.
Effets de groupe, de foulards, et de formation, on est sous le charme (même si je ne peux ne retenir de réagir aux mudras)
Et brusquement tout change. Un lotus monumental et des jets d’eau prennent place et jaillissent.
Enfin, le dernier tableaux clôt avec grâce le spectacle, nous reconnaissons les accessoires observés avec admiration un peu plus tôt. Un très beau moment !
A voir :
le Lido
116 avenue des Champs Elysées
75008 Paris