Est-ce le temps qui passe, et la fatigue qui vient, la lassitude de ce mouvement perpétuel qui ne mène nulle part, mais je ne suis pas le seul à me poser la question. Beaucoup de gens autour de moi rêvent de quitter la capitale, leur banlieue chic ou pauvre, pour retrouver une sorte de vérité en province, dans une maison avec un jardin, comme si l’on pouvait effectuer le chemin à l’envers, et retrouver ce que vivait nos grands-parents, enfin on l’imagine, dans une nature dépouillée de ses miasmes urbains.