Du mercredi 10 au samedi 27 septembre
Vernissage le jeudi 11 septembre à 19:00
Qu’il travaille en noir et blanc ou en couleurs, Arno Brignon poursuit la même quête de la révélation par la lumière, de la recréation d’instants que seule la photographie peut capter et s’attache donc, avant tout, à restituer des ambiances. Plus exactement, il utilise la photographie comme un outil sensible qui lui permet de faire partager la relation qui s’établit, parce qu’il les vit intensément et de façon sensible, entre des ambiances, des moments, et les émotions qu’ils éveillent en lui. C’est donc une photographie qui se construit sur l’articulation entre une volonté documentaire et la nécessité d’une subjectivité assumée, vibrante et généreuse. Il ne s’agit pas ici – et quelle que soit la qualité des images – de « bonnes » photographies mais de pousser les images, volontiers trompeuses, dans ces retranchements où elles ne peuvent plus se contenter de séduire. Elles doivent dire, vraiment. Dire à la fois qu’elles dépendent du réel duquel elles sont surgies par la volonté du photographe, un réel fort de ses propres caractéristiques, aussi différentes que les multiples aspects d’un Paris traversé en visiteur curieux à l’affut des sollicitations visuelles qui feront déclencher ou bien exploré dans ses sous-sol et qu’on ne pourrait comparer à des « souvenirs » de famille ou à la tentative de compréhension d’un espace aussi singulier que Ceuta, dans le détroit de Gibraltar. Lire La suite…
Tournefeuille, partenaire historique du festival, cela se traduit par l’exposition “Ceuta” d’Arno Brignon, portrait d’une ville et de ses habitants sous forme d’instants de vie bruts en noir et blanc, accompagnée du travail réalisé par Audrey Mompo et Claire Hugonnet avec la Résidence d’Oc, et par J.-F. Daviaud et Julie Pichavant avec le Lycée Françoise : “Chantier impossible” (roman-photo).
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