genre: action, arts martiaux
année: 1995
durée: 1h30
L'histoire: De toute sa carrière d'agent du FBI, coutumier des missions les plus dangereuses, Vanier n'avait encore jamais rencontré pareil adversaire... Warbeck, directeur d'une Académie d'arts martiaux, dont les méthodes révolutionnaires d'entrainement passent par la réalité virtuelle, un monde artificiel capable de façonner les tueurs les plus féroces.
la critique d'Alice In Oliver:
Certes, le nom de Billy Blanks ne doit pas vous évoquer grand chose. Pourtant, cet "action man" du pauvre a connu une petite carrière en vidéo, surtout dans les séries B et les séries Z d'action et d'arts martiaux. Par exemple, l'acteur apparaîtra dans Tango et Cash bien que son nom ne figure pas au générique du film. Par la suite, on le verra furtivement dans Full Contact avec Jean-Claude Van Damme.
A l'époque, la carrière de Billy Blanks ne décolle toujours pas. Il faudra attendre l'année 1993 pour le voir dans un premier rôle dans TC 2000. Contre toute attente, ce nanar fonctionnera plutôt bien en vidéo.
Ensuite, Billy Blanks impressionne par ses qualités martiales. Indéniablement, l'acteur possède de sérieuses qualités athlétiques et s'affirme comme étant un professionnel des sports de combat. Il se taille rapidement une certaine réputation. C'est dans ce contexte qu'il enchaîne des films modestes comme par exemple Showdown et Back In Action.
Vient également s'ajouter Sans Pitié Ni Pardon, réalisé par Zale Dalen en 1996. Pour l'anecdote, le film est aussi connu sous le nom de Virtual Kickboxing et de Expect No Mercy. Visiblement, cette série B qui mélange plusieurs styles (entre autres, l'action, les arts martiaux et la science fiction), est plutôt ambitieuse.
En effet, avec Sans Pitié Ni Pardon, Zale Dalen nous avertit d'une nouvelle menace: la cybercriminalité. Hélas, et vous vous en doutez, les bonnes intentions s'arrêtent bien là. En dehors de Billy Blanks, le film réunit tout un casting de bras cassés, habitués à sévir dans des nanars de seconde zone: Jalal Mehri, Wolf Larson, Laurie Holden, Michael Blanks et Anthony De Longis font partie du casting.
Attention, SPOILERS ! De toute sa carrière d'agent du FBI, coutumier des missions les plus dangereuses, Vanier n'avait encore jamais rencontré pareil adversaire... Warbeck, directeur d'une Académie d'arts martiaux, dont les méthodes révolutionnaires d'entrainement passent par la réalité virtuelle, un monde artificiel capable de façonner les tueurs les plus féroces.
Indéniablement, Sans Pitié Ni Pardon est un film de mecs et réalisé avec toute l'énergie mâle de la testostérone. Vous aimez les mecs viriles, les explosions, la sueur et les grosses bastons sans queue ni tête ? Alors, Sans Pitié Ni Pardon est fait pour vous !
C'est le genre de série B d'action que l'on trouve souvent dans les bacs à dvd à deux euros. Que les choses soient claires: le film ne vaus pas beaucoup mieux ! Pour le reste, Sans Pitié Ni Pardon a les yeux plus gros que le ventre. Il est donc question ici de réalité virtuelle qui vient s'immiscer dans des combats de toute beauté, pardon assez minables en vérité.
Non pas que les acteurs soient incompétents, loin de là. Toutefois, l'intégration de la réalité virtuelle et les effets spéciaux sont les gros points faibles de cette série B. Et ces séquences virtuelles sont nombreuses, très nombreuses... et ce, pour notre plus grand bonheur !
Rien que pour les séquences de bastons tournées en images de synthèses complètement nazebroques, Sans Pitié Ni Pardon justifie son visionnage ! Pourtant, les chorégraphies sont plutôt bien réalisées. Hélas, elles sombrent totalement dans le ridicule lorsque les protagonistes sont munis d'un casque de jeu vidéo. Encore une fois, le film n'a pas les moyens de ses ambitions.
Enfin, si Billy Blanks fait le job (ce n'est pas lui qui s'en sort le plus mal), que dire de la prestation franchement lamentable de Jalal Mehri ? Bref, ce nanar d'action aux influences science fictionnelles devrait ravir les amateurs de fumisteries cinématographiques.
note: je passe...
note nanardeuse: 15/20