"Ah! quel affront pour toutes ces saintes-nitouches!" me diriez-vous. En effet, cet exercice normal (sic) n'a semble-t-il pas été apprécié par la majorité des députés qui ont courageusement ignoré la parcelle de France qu'incarne démocratiquement Mademoiselle Maréchal. Lorsque l'on exclut et qu'on n'est pas capable de dialoguer avec ses opposants politiques, je considère que l'on n'est tout simplement pas digne de gouverner la France. Bref, on en a vu d'autres.
La marque Le Pen est devenue au fil des années le trou noir des problèmes de la France. En y entassant tant d'animosités, la classe politique française a fait du visage Le Pen le miroir des inquiétudes de l'Hexagone. Alors au diable les regards et la cordialité devant cette icône morbide. Mais que personne ne s'y trompe : ce malaise républicain ne dissimule malheureusement que l'image officiellement projetée sur les bancs du palais Bourbon d'une maladie française beaucoup plus grave : la désespérance. Le peuple n'y croit plus. Ceux qui n'ont pas salué la plus jeune député de France étaient ce mardi 26 juin 2012 drapés dans leurs aubes républicaines. Ils jouaient à la comedia dell'arte. Ils avançaient masqués.
Merci aux quelques hommes et femmes décomplexés qui ont fait montre de courtoisie et de hauteur d'âme en saluant leur collègue. Ils sont l'honneur de notre Assemblée Nationale. Plus que jamais l'avenir appartient à tous ceux qui placent la charité au-dessus de leurs états d'âme. Place doit être faite aux patriotes de toutes sensibilités. Ce sont eux qui redresseront notre pays comme ce sont eux qui relèveront l'équipe de France de football ;)
La benjamine de l'Assemblée en duplex sur BFM TV ce jour :