Titre original : Velocemente da nessuna parte (Italie, 2006)
Bologne, dans la chaleur de l'été. Une blonde, assez belle pour être mannequin, recourt aux services de Cinzia Cantini, détective privée célibataire
en surpoids, la quarantaine, à l'humour noir, pour rechercher sa meilleure amie et collègue, à qui elle ressemble comme deux gouttes d'eau. Mais les pistes sont nombreuses pour
retrouver une prostituée de luxe, mère célibataire d'un garçon de dix ans...
"La toxicité de l'amour commence
toujours comme ça : tu rencontres quelqu'un, tu couches avec, et en un tournemain tu es déjà prête à donner un autre nom au sexe. Comme si un organe dans un autre suffisait pour construire
un roman. Comme si nous ne pouvions pas résister à la tentation de meubler le silence avec le mobilier vide de nos mots." (p. 193)
Voici le second roman mettant en scène Giorga Cantini, un tantinet défaitiste ou cynique, au choix, dont
le personnage noir à souhait, à lui seul, sauve l'intrigue sans éclat ni surprise de ce polar italien.
VERASINI, Grazia. – Vite et nulle part / trad. de l'italien par Anaïs
Bokobza. - Métailié, 2008. – 219 p.. – (Métailié noir ; 139). - ISBN 978-2-86424-648-0 : 10 €.