Le choix entre numérique et digital n’est pas simple. Nous vous livrons un extrait de Transformation digitale : 5 leviers pour l’entreprise qui paraît le 26.
Notre société est chaque jour de plus en plus digitale. Le débat entre les termes numérique et digital est loin d’être clos. L’Académie française[1] et les Québécois ont opté pour le terme numérique (dérivé du latin numerus, nombre), où dans le même temps, le terme anglais digital (qui provient du latin digitus, doigt – digit désignant un chiffre) est utilisé dans le monde anglophone et l’on peut observer que les langues italiennes et espagnoles ont également retenu ce terme. Dans les usages, les deux termes sont utilisés avec des partisans pour chacun d’eux[2], digital étant davantage employé dans le monde du marketing et lorsque l’accent est porté sur les usages alors que numérique est plus connoté technique même si son acception progresse lorsque l’on évoque les usages associés au numérique.
Nous avons choisi de ne pas choisir. Au risque de choquer les puristes des deux camps, nous privilégions le consensus et demandons à chacun d’accepter le vocabulaire de l’autre. Après tout, l’important n’est pas de savoir si le terme numérique ou le terme digital doit être utilisé en français. L’important est de prendre conscience des enjeux en termes de création de richesse, d’emploi, d’avenir de notre modèle social, que les technologies et usages éclos dès la fin du XXe siècle ont entraînés.
[1] www.academie-francaise.fr/la-langue-francaise/terminologie-et-neologie
[2] On pourra noter la création du Secrétariat d’Etat à l’Economie Numérique, le Conseil National du Numérique et le Syntec informatique devenu Syntec numérique.